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EN BREF

Prise en charge de l'obésite : nouvelle feuille de route

Publié le 21/10/2019

A l’occasion de la journée régionale organisée par les 4 Centres Spécialisés Obésité d’Ile de France, Agnès Buzyn a présenté la feuille de route Prise en charge de l’obésité 2019-2022 et mis en place un comité chargé de son suivi. 

En France, près de la moitié des adultes sont en surpoids et 8 millions d’entre eux souffrent d’obésité, dont 500 000 sous une forme sévère. Pathologie en elle-même, elle est aussi le facteur de risque principal de nombreuses maladies chroniques (maladies cardio-vasculaires, diabète de type 2, cancers…). Faire reculer l’obésité nécessite de mobiliser tous les leviers de la politique de santé. Cela commence par la priorité donnée à la prévention dès le plus jeune âge. Le quatrième programme national nutrition santé lancé le 20 septembre dernier s’est donné pour objectif de réduire de 15% la prévalence de l’obésité chez l’adulte et de 20% chez l’enfant d’ici 2023. Il promeut notamment le déploiement du Nutriscore. De même, un système de soins décloisonné et coordonné entre la ville et l’hôpital et entre les différents professionnels de santé permettra une meilleure prise en charge, toujours selon le ministère. 

En parallèle, l’augmentation des interventions de chirurgie bariatrique dans notre pays étant devenue frappante, la ministre a annoncé que, dès 2020, leur pratique serait soumise à une autorisation des centres pouvant la pratiquer sur la base de seuils d’activité et d’engagement à respecter des critères d’une prise en charge de qualité, notamment en termes de suivi des patients. En effet, elles ont triplé en 10 ans passant de 20 000 à plus 60 000, faisant de la France un des pays européens où cette pratique est la plus fréquente. Or, des complications peuvent survenir pour près d’un patient sur quatre pour certains types d’opérations : complications digestives, risques liés à la perte de la masse musculaire mais aussi comorbidités telles que des carences nutritionnelles ou des difficultés psychologiques.

POur en savoir plus, rendez-vous sur le site du ministère


Source : infirmiers.com