Il est temps d'en finir avec la division malsaine entre les infirmiers classés dans les professions dites paramédicales et les médecins
, une étanchéité entre les métiers
qui représente un frein majeur à l'harmonisation des procédures mises en place dans le parcours de soins, particulièrement pour les maladies chroniques
. Voilà le message du Professeur Guy Vallancien, chirurgien urologue et membre de l'Académie de médecine, qui signe une Tribune dans le quotidien Les Echos. Et après le diagnostic, il propose le remède : pour lui de l'infirmière au professeur de médecine, celles et ceux qui s'engagent dans l'univers du soin devront dorénavant être tous considérés comme exerçant une profession médicale à responsabilité variable selon leurs compétences
et suggère ainsi la création d’une licence commune en santé après sélection sur les notes du baccalauréat général et entretien oral
. Et ce n'est pas tout. (...) l'examen de licence en troisième année donnera droit au titre d'infirmier. Celle ou celui qui voudra poursuivre ses études intégrera un mastère en choisissant sa filière : médecine générale, médecine de spécialité, chirurgie, psychiatrie, santé publique, santé publique (...) sur la base de son classement selon les quotas régionaux calculés selon les besoins
. Le Professeur Guy Vallancien souhaite aussi que ces études mettent en avant dès la licence des cours de psychologie et de relations humaines avec les malades et entre professionnels, des cours de management, d'autres sur l'organisation du système de santé, sur l'économie de la santé, sur les aspects juridiques et éthiques professionnels et sur les techniques numériques
.
Un décloisonnement qui apporterait une plus grande efficacité dans l'organisation globale des soins selon lui.
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