Quelque 3 000 suspensionsont été signifiées à des personnels de santé non vaccinés contre le Covid-19, après l'entrée en vigueur mercredi 15 septembre de l'obligation vaccinale , a déclaré Olivier Véran jeudi 16 septembre sur RTL, sur un
public de 2,7 millions de salariés, a ajouté le ministre - ce qui représente, si on fait le calcul, une proportion de 0,1 % de suspensions.
à du personnel des établissements de santé ou médico sociaux qui n'étaient pas encore rentrés dans un parcours de vaccination, a encore précisé le ministre de la Santé, ajoutant qu'il y avait eu également
quelques dizaines de démissionsparmi le personnel de ces établissements. Selon lui,
un grand nombre de ces suspensions ne sont que temporaireset concernent
essentiellement du personnel des services supports, et
très peu de blouses blanches. Selon le ministre enfin,
beaucoup [de ces personnels] ont décidé de se faire vacciner, voyant que l'obligation était une réalité. Le nombre avancé par le ministre pourrait toutefois être sous-estimé, d'après les premiers chiffres recueillis par l'AFP, qui a recensé près de 1 500 suspensions rien que dans une quinzaine d'hôpitaux publics.
? L'obligation vaccinale des #soignants : "Près de 3 000 suspensions hier sur 2,7 millions de salariés, essentiellement du personnel du service support, peu de blouses blanches", @olivierveran dans #RTLMatin avec Yves Calvi pic.twitter.com/TpdLGwrTxL
— RTL France (@RTLFrance) September 16, 2021
Questionné sur les éventuels dysfonctionnements rencontrés dans les services à cause de ces suspensions, Olivier Véran s'est voulu très rassurant. Je fais deux constats : la continuité des soins, la sécurité des soins et la qualité des soins ont été assurées hier (mercredi) dans l'ensemble des hôpitaux et des établissements médico-sociaux. Il y a eu quelques services, notamment des services techniques et je pense à un service d'IRM ou à un bloc de coronarographie qui ont pu être gênés pendant quelques heures - sur l'ensemble du territoire - mais la continuité des soins a été assurée. Deuxième constat : toutes les personnes qui travaillent auprès de Français fragiles ou âgés ou malades sont forcément désormais vaccinés, ce qui veut dire que le risque de contamination au sein même des hôpitaux et des Ehpad est diminué
.
D'après Santé publique France, qui se base sur des échantillons de l'Assurance maladie, au 14 septembre 89,8% des soignants avaient reçu au moins une dose dans les structures accueillant des personnes âgées dépendantes (Ehpad, USLD). Les contrevenants, qui ne justifient pas d'une première injection, d'une contre-indication vaccinale ou d'une contamination récente, ne peuvent plus exercer leur activité, selon la loi du 5 août.
La redaction d'Infirmiers.com
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