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Numérique en santé : Le Ségur déjà opérationnel, se félicite la FHP

Publié le 06/07/2021

Avec son budget de deux milliards d’euros, le Ségur du numérique entend moderniser et assurer l’interopérabilité des systèmes d’information de santé sur l’ensemble du territoire. Dans ce contexte, la Fédération de l'Hospitalisation Privée (FHP) s’est engagée depuis le mois d’avril 2021 dans une expérimentation portant sur sa mise en œuvre opérationnelle incluant 19 hôpitaux et cliniques privés (Loire-Atlantique, Rhône et Sud Francilien), placée sous la coordination de l'Agence du Numérique en Santé (ANS). L’objectif est de généraliser le partage fluide et sécurisé des données de santé entre professionnels et usagers, indique-t-elle dans un communiqué. L’expérimentation repose sur deux piliers : l’alimentation du Dossier Médical Partagé (DMP) et la transmission de documents de sortie des patients indexés par l’Identité Nationale de Santé (INS) par messagerie sécurisée, soit deux éléments constitutifs du projet « Mon espace santé » . Dès cette année, les établissements de santé devront alimenter le DMP avec un standard commun exigé des éditeurs pour l’efficience des parcours de soins, des exercices professionnels et, surtout, pour rendre le patient acteur de sa prise en charge via Mon espace santé, explique Dominique Pon, responsable ministériel au Numérique en santé. Il s’agit surtout de donner corps au programme et d’identifier les problématiques, aussi bien techniques qu’organisationnelles, qui pourraient survenir dans sa mise en œuvre concrète pour les remonter ensuite aux éditeurs des logiciels. A ce jour, cette expérimentation a permis d’identifier les freins et irritants du dispositif aux fins d’alimenter les cahiers d’exigences des éditeurs, se félicite la FHP, qui y voit une opération qui profitera à terme à l’ensemble des établissements de santé. Dans les faits, donc, le Ségur numérique est une réalité, souligne l'ANS.  Au bénéfice de l’ensemble des acteurs, il nous est permis de dire que le programme est opérationnel. Pour autant, il faudra entre deux et trois ans avant que tous les logiciels de santé soient mis à jour et que tous les professionnels de santé en France partagent les données numériques de santé, précise Dominique Pon.

La Rédaction Infirmiers.com


Source : infirmiers.com