Petite question par curiosité :
êtes-vous infirmier ?

Merci d'avoir répondu !

EN BREF

"Madame la Ministre, nous aussi faisons partie du système de santé !"

Publié le 21/02/2018

Ce week-end, Madame la Ministre, vous avez fêté un cap important de votre vie : celui des neuf mois passés à la tête du Ministère. Voilà comment débute la lettre ouverte du Syndicat National des Infirmières et Infirmiers Libéraux (SNIIL) adressée à Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé. Un texte qui fait le point sur les avancées du nouveau gouvernement... ou plutôt sur ses lacunes en la matière.

Mais pour nous, infirmières et infirmiers libéraux, neuf mois d’attente. Neuf mois de perdus... Car un constat s’impose : depuis votre arrivée au Gouvernement, la parole est là… Mais pas les actes. Oui, Madame la Ministre, vous nous écoutez : mais vous ne nous entendez pas. En effet, ce communiqué met l'accent sur deux sujets importants sur lesquelles la responsable politique tarde à répondre.

Tout d'abord, le décret permettant la publication de l'avenant n°5 conclu le 21 novembre 2017 n'a toujours la été signé. Résultats : nous, infirmières et infirmiers libéraux, ne pourrons pas bénéficier au 1er août de l’augmentation, minime, de la majoration dimanches et jours fériés.

D'autre part, aucune réponse concernant l'appel à la concertation lancé début décembre 2017. Il s'agissait de la coopération renforcée entre les établissements de HAD et les SSIAD souhaitée par Agnès Buzyn. Les infirmiers libéraux avaient pris cette annonce comme un coup de poignard dans le dos. Le SNIIL avait donc émis une proposition alternative voire complémentaire : celle de sortir les coûts de soins infirmiers libéraux des forfaits de Ssiad. Mais… pas un mot. Aucun retour. Rien.

Si, toujours dans sa lettre, le syndicat rappelle avoir salué l'intention de la minisitre lors de son entrée en fonction de travailler collectif et de déployer de l’ingéniosité, tout en souhaitant que ceci ne se résume pas au seul « tout-médecin » et « tout-structure », aujourd'hui il affiche clairement sa déception. Cependant, il garde cet espoir chevillé au corps. Car, oui, nous vous sommes indispensables pour la réussite de votre projet, vous aurez besoin de nous pour mettre en place votre politique tournée vers le maintien à domicile et l’ambulatoire…

C'est pourquoi, en guise de conclusion, le SNIIL demande instamment à la ministre de signé le décret attendu et d'acceptez leurs propositions car eux aussi avons le droit d’avoir votre considération et d’être entendus !

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du SNIIL.

 


Source : infirmiers.com