Par le biais d'un courrier adressé le 23 janvier à la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, l'association France Urbaine, qui regroupe les grandes villes et agglomérations, s'inquiète ouvertement de la situation actuelle de l'hôpital public. Et ceci dans un double contexte : d'une part la mobilisation sociale persistante depuis de longs mois au sein des établissements publics de santé, avec un nouvel appel à la grève des soins programmés pour le 14 février ; et d'autre part les élections municipales, les 15 et 22 mars prochains, avec un sujet prégnant depuis la mobilisation des gilets jaunes qu'est celui de la santé qui entend s'affirmer au cœur du scrutin.
Certes pour ces élus des grands villes, les engagements pris par la ministre via sa loi de transformation du système de santé et son plan d'urgence pour l'hôpital vont dans le bon sens
. C'est notamment la perspective d'un nouveau modèle de financement. Encore faut-il qu'il tienne compte de la spécificité
de l'hôpital public, revalorise les dotations allouées à la psychiatrie, maintienne un maillage d'hôpitaux ruraux garantissant la sécurité sanitaire
, assure une continuité des soins en aval de l'hospitalisation et serve à "attirer talents et compétences". Et pour que ces orientations prennent corps, France Urbaine souhaite les voir intégrer un plan structurel plus vaste capable de garantir l'existence d'une offre hospitalière publique de qualité sur l'ensemble du territoire
. Raison pour laquelle, d'ailleurs, les trois élus apportent très clairement leur soutien à la demande de moyens supplémentaires
formulées par les personnels hospitaliers.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur Hospimedia
INTERNATIONAL
Infirmiers, infirmières : appel à candidatures pour les prix "Reconnaissance" 2025 du SIDIIEF
HOSPITALISATION A DOMICILE
Un flash sécurité patient sur les évènements indésirables associés aux soins en HAD
THÉRAPIES COMPLÉMENTAIRES
Hypnose, méditation : la révolution silencieuse
RECRUTEMENT
Pénurie d'infirmiers : où en est-on ?