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EN BREF

Le malaise des infirmières scolaires exprimé dans une lettre ouverte

Publié le 06/10/2022

Le syndicat National des Infirmi(e)res Conseill(e)res de Santé  (SNICS-FSU) et le Syndicat National Unitaire des Assistants Sociaux de la Fonction Publique FSU (SNUASFP FSU), organisations syndicales majoritaires des infirmières et assistantes de service social de l’Education nationale, ont adressé une lettre au ministre de l'Education Nationale Pap Ndiaye pour dénoncer "l'aggravation des conditions de travail des infirmières" dans les écoles.  

Dans ce courrier, les deux organisations renouvellent leur interpellation sur le malaise profond exprimé par leurs professions, détaillant : Confrontées à moyens constants à une augmentation de la population scolaire et à une jeunesse qui nécessite une intervention accrue des professionnelles que nous sommes, votre volonté politique de ne pas doter l’Education nationale d’emplois supplémentaires signe l’abanbon de la lutte contre les inégalités sociales et de santé au service de la réussite scolaire. L’aggravation des conditions de travail inhérente à ce choix accentue la fuite des infirmières et assistantes sociales de l’Education nationale. Cette fuite, amorcée depuis 2017, est le résultat d’une politique gouvernementale sourde aux besoins et à l’expertise de nos professions, accusent-elles.

Faiblesse des salaires 

Dénonçant également la faiblesse des salaires des infirmier(e)s scolaires, les syndicats fustigent l'’annonce d’énièmes travaux à venir englobant métier, formation et remunérations qui ne sera pas de nature à améliorer la situation au regard de l’indigence des propositions qui sont faites.

Un signe fort attendu

Alors que nous attendions un signe fort de reconnaissance, il n’en est rien, concluent les deux organisations syndicales, faisant référence au manque cruel d'attractivité du métier. C’est pourquoi nous vous demandons d’agir pour résorber ces injustices salariales par l’octroi rétroactif du complément de traitement indiciaire à nos corps respectifs et par la mise en oeuvre de revalorisations indiciaires légitimes, permettant à nos professions fortement féminisées d’atteindre le niveau de catégorie A type auquel elles ont droit. Nous réaffirmons qu’un plan d’urgence pour une école au service de l’Egalité républicaine passe par le renforcement de nos deux professions et nous sollicitons une audience pour vous exposer nos propositions.

>> Les sites SNICS-FSU et SNUASFP FSU.

La Redaction Infirmiers.com 


Source : infirmiers.com