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FEUILLE DE ROUTE

L'accès aux soins et la prévention, "axes majeurs" de la nouvelle ministre de la Santé

Publié le 24/09/2024

La nouvelle ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq a cité l'accès aux soins et la prévention comme «axes majeurs» de sa future politique, mais elle a prévenu : elle ne pourra pas «faire de miracles» en termes budgétaires.

Cadre de santé

La nouvelle ministre de la Santé a clarifié les choses d'entrée de jeu. «Je ne ferai pas de miracles, je ne suis pas une fée», a dit Geneviève Darrieussecq lors de la passation de pouvoir au ministère de la Santé lundi 23 septembre à propos du budget 2025 de la Sécurité sociale qu'elle va devoir très vite préparer en vue de son examen au Parlement. Les enveloppes «augmenteront un peu», mais «jamais à la hauteur de ce que toute le monde espérerait», a prévenu Mme Darrieussecq, sixième ministre de la Santé depuis 2022.

Textes réglementaires sur la délégation de tâches 

Parmi les axes majeurs de sa politique, elle a cité en premier «l'accès aux soins», qui doit être «partie intégrante de l'aménagement du territoire». Pour progresser, le système de santé doit «certainement se décloisonner», a-t-elle indiqué. «Chacun ne doit pas considérer l'autre comme un concurrent mais comme un compagnon de route», avec lequel il est possible de «construire, ensemble». La nouvelle ministre va notamment trouver sur son bureau en arrivant des projets de textes réglementaires qui doivent poursuivre la délégation de tâches médicales vers des professionnels paramédicaux, engagée par les précédents ministres, un sujet de frictions récurrentes entre les différentes professions.

Accentuer les efforts sur la prévention, quid de la fin de vie... ? 

Geneviève Darrieussecq a aussi exprimé sa volonté de répondre au «défi démographique», alors que la population vieillit et en faisant un effort notamment sur la prévention. «Nous ne sommes pas un pays suffisamment dans la prévention», a-t-elle regretté. La ministre n'a pas mentionné dans son bref discours le projet de loi de fin de vie, qui a suscité des débats très nourris à l'Assemblée, avant que ceux-ci ne s'arrêtent pour cause de dissolution. Questionnée à ce sujet, elle a indiqué qu'elle allait d'abord «en parler avec le Premier ministre», dont elle «n'avait pas la position». «Il me semble que l'Assemblée nationale et le Sénat doivent terminer le travail» sur ce texte, dont l'examen à l'Assemblée a été interrompu par la dissolution, a-t-elle affirmé.

La Rédaction d'Infirmiers.com avec l'AFP

Source : infirmiers.com