Ce 11 avril, c'est la Journée Mondiale de la Maladie de Parkinson. Plusieurs pistes sont à l'étude pour enrayer la maladie ou faciliter son diagnostic. Si l'immunothérapie est envisagée comme un des principaux espoirs (plusieurs essais cliniques internationaux sont en cours), parvenir à détecter la maladie le plus tôt possible est un autre enjeu de taille. En ce qui concerne cette seconde problématique, une infirmière aurait eu du nez.
La maladie de Parkinson aurait-elle... une odeur ? Quand son mari, voilà quelques années, s'est mis à sentir le musc
, Joy Milne, une infirmière britannique, n'y a pas prêté attention. Jusqu'au jour où son époux est tombé malade. Devenue membre d'une association de patients, Joy s'est alors rendu compte que les autres parkinsoniens présentaient exactement la même odeur étrange. Parce qu'elle se savait dotée d'un odorat exceptionnel, la sexagénaire n'a pas hésité à solliciter des experts de l'université de Manchester (Royaume-Uni) pour valider ses observations. Et il s'avère qu'elle a eu du nez : en étudiant le sébum des malades, les chercheurs y ont découvert des composés chimiques très spécifiques. Cela pourrait déboucher sur un test de diagnostic précoce
, soulignent-ils dans leur étude.
Pour en savoir plus, et découvrir d'autres pistes potentielles, rendez-vous sur le site de l'Express.
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