On estime actuellement que près d’une personne sur cinq a souffert ou souffrira d’une dépression au cours de sa vie. Alors que, ce 27 octobre, c'est la journée européenne de la dépression, les données de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé indiquent qu’en 2010, 7,5 % des 15-85 ans avaient vécu un épisode dépressif caractérisé au cours des 12 derniers mois, avec une prévalence deux fois plus importante chez les femmes que chez les hommes. Les chiffres varient par tranche d’âge : 6,4 % chez les 15-19 ans, 10,1 % chez les 20-34 ans, 9 % chez les 35-54 ans et 4,4 % entre 55 et 85 ans. Chez les hommes, la prévalence est maximale entre 45 et 54 ans (10,3 %).
Mais, cette maladie ne concerne pas que les adultes. La prévalence des troubles dépressifs est estimée à entre 2,1 à 3,4 % chez l’enfant et à près de 14 % chez l’adolescent. Chez ces jeunes patients, le diagnostic est plus difficile à réaliser que chez l’adulte : les manifestations de la dépression varient en effet en fonction du stade de développement, qui modifie les capacités d’introspection et de communication.
En effet, le diagnostic de dépression répond à des critères très précis fixés notamment par l’OMS. Il existe en tout neuf caractéristiques typiques de la dépression et pour qu’un patient soit diagnostiqué dépressif il faut qu’il en présente au moins cinq. Une tristesse quasi-permanente, une fatigue constante dès le matin, une perte d’intérêt et du plaisir à l'égard des activités quotidiennes, un sentiment de dévalorisation et de culpabilité excessif ou inapproprié font tous partie des symptômes de base.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de l'Inserm.
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