« Une semaine après le démarrage des épreuves, nous sommes très satisfaits de l'efficacité et de la robustesse du système déployé pour prendre en charge » aussi bien des athlètes que des patients, a fait savoir Frédéric Valletoux, ministre démissionnaire de la santé. En tout, 4 000 prises en charge « de tout type » ont été recensées. « Ça concerne surtout la clinique du village olympique, mais aussi la prise en charge de spectateurs qui ont eu un coup de chaud, se sont fait mal à la cheville... », a-t-il précisé.
Des niveaux normaux d'activité observés
Du côté du Samu de Paris, on observe toutefois un « plateau d’activité supérieur de 20 à 30% » à un été normal, a indiqué Frédéric Adnet, qui dirige le réseau. Les professionnels prennent notamment en charge beaucoup de malaises, mais « pas de malaises graves ». Malgré la forte chaleur enregistrée sur les sites olympiques parisiens ces derniers jours, « nous n'avons pas eu de coups de chaleur graves » avec un risque mortel, selon lui. Depuis le début des JO, les prises en charge des Samu dans les cinq régions françaises concernées ont impliqué « des patients jeunes, de faible gravité, ne nécessitant pas pour la plupart de transport vers un établissement de santé », a d’ailleurs ajouté Santé publique France, mercredi 31 juillet.
À l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), enfin, l’activité actuelle est jugée « conforme » à une activité estivale habituelle, a déclaré Nicolas Revel, le directeur général de l’institution. Les 370 lits supplémentaires mis en service par l'AP-HP pour la période des JO permettent de bien fluidifier les passages dans les services d'urgences, avec un faible nombre de patients contraints de rester la nuit aux urgences faute de lits dans les autres services en aval, a-t-il expliqué. « On est entre zéro et dix » chaque soir, « c'est presque une situation rêvée pour les urgentistes. »
Le système de santé s’est mis en ordre de marche bien en amont des JO, notamment afin d’organiser les secours et pour éviter de perturber l’accès aux soins. Plusieurs unités mobiles de prise en charge ont ainsi été déployées sur le territoire, dont un car ambulance dans les Hauts-de-Seine pour les urgences, et des lits supplémentaires, ouverts dans certains hôpitaux de la région.
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