Fin 2016, le Syndicat national des infirmiers anesthésistes (SNIA) a été alerté sur le casâ âd'un infirmier aide-anesthésiste belge ayant fait sa demandeâ d'autorisation d'exercice IADE dans une région du sud de la France. En réponse à celle-ci, les mesures compensatoires demandées par la DRJSCS ont été jugées comme scandaleusement insuffisantes
par l'organisation syndicale : 3 mois de stages d'adaptation seraientâ sensés couvrir les lacunes d'une profession (non reconnueâ âofficiellement en Belgique) dans les domaines de l'anesthésieâ âpédiatrique, obstétricale et ALR, sans parler de l'urgenceâ âpré-hospitalière qui n'est pas enseignée dans cette formation d'1 anâ â(60 ECTS)
, s'insurge-t-elle. Le SNIA a également mené une enquête révélant que pourâ âce même diplôme, selon les régions, des avis contradictoires ont étéâ âémis. Une DRJSCS de l'est de la France aurait même octroyé directement une autorisation d'exercice sans juger nécessaire de proposer des mesures compensatoires.
Ce nouvel épisode déjà dénoncé conforte le conseil syndical du SNIA à s'associer à laâ âmobilisation infirmière du 24 janvier prochain.
Lire la suite du communiqué "Non à la déqualification de l'anesthésie !" sur snia.net
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