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EN BREF

IADE en pratique avancée : les représentants de la spécialité défendent leurs revendications

Publié le 15/11/2021

Les réactions n’auront pas tardé : le SNIA et le CNPIA ont rapidement réagi à la publication du communiqué de la SFAR, dans lequel elle, tout en soutenant les revendications portées par les IADE depuis le 2 novembre pour plus de reconnaissance (de leur exercice en pratique avancée, ndlr), alerte sur les dérives qu’elles pourraient entraîner. Pour les deux organisations, cette demande répond pourtant bien au niveau de compétences et de formation des infirmiers anesthésistes : solide expertise infirmière, raisonnement clinique de haut niveau qui leur permet d’être pleinement autonome, mise en œuvre des activités à destination des soignants à type de transfert de connaissances, d’accompagnement à l’introduction d’innovation…, liste notamment le CNPIA, qui le pointe d’autant plus que la création de la cinquième mention « Urgences » pour les IPA démontre la plasticité de cet exercice. L’énoncé de ces éléments saillants qui caractérisent l’IADE montre qu’il s’agit bien là d’une pratique avancée, assène-t-il ainsi. Un constat que partage le SNIA, qui note que le statut de la pratique avancée demeure aujourd’hui le seul permettant de reconnaître et intégrer les professions aux formations graduées "Master" et aux exercices professionnels élargis et "experts". Et les deux organisations d’insister sur le fait qu’il ne s’agit en aucun cas de remettre en cause le binôme que forment les IADE avec les médecins anesthésistes. Le SNIA relève ainsi la nécessité d’opérer un travail réglementaire afin de mieux définir le périmètre d’activité des IADE permettant à la fois de reconnaître leurs pratiques actuelles et d’ouvrir parallèlement un nouveau champ de pratique au sein du parcours péri-interventionnel. La préoccupation de sanctuarisation de la pratique de l’anesthésie par une reconnaissance et une sécurisation statutaires des professions qui la réalisent est finalement le but commun des médecins et infirmiers anesthésistes, conclut-il.

La Rédaction Infirmiers.com


Source : infirmiers.com