Hôpitaux : la pression financière "trop importante" par endroits selon Agnès Buzyn

Agnès Buzyn entend bien améliorer la situation de l'hôpital. C'est même tout le sens de son action, a-t-elle assuré sur France Info le 13 janvier au matin, alors qu'elle était l'invitée de 8h30. Dans certains endroits, la pression financière a été trop importante depuis 10 ou 15 ans et elle a dégradé considérablement les conditions de travail. Nous sommes dans une dynamique inverse, a ainsi assuré la ministre des Solidarités et de la Santé, alors que plus de 1000 médecins ont signé une pétition annonçant leur volonté d'abandonner leurs fonctions administratives si la situation n'évoluait pas. Je dégage des financements dès ce mois de janvier : 150 000 euros ont été alloués aux hôpitaux dès ce mois-ci pour l'achat du matériel du quotidien, a fait savoir la ministre, assurant que les budgets des hôpitaux sont de nouveau en augmentation depuis l'année dernière. Je me suis engagée à ce qu'ils augmentent pour les trois prochaines années.

Pour autant, y aura-t-il de nouvelles fermetures de lits dans certains hôpitaux ? Ça peut arriver, ça a toujours été le cas, a reconnu Agnès Buzyn. Il y a des endroits où un certain nombre de services ne sont plus nécessaires, alors qu'il y a au contraire des villes où il y a une progression de la population et où il faut ouvrir des lits. La ministre avait annoncé en novembre dernier son plan pour redonner de l'oxygène et de l'attractivité à l'hôpital. Il s'agit d'une rallonge budgétaire de 1,5 milliard d'euros et d'une reprise de 10 milliards d'euros de dette étalées sur trois ans, ou encore de primes pour les personnels. C'est énorme, cela va dégager environ 800 millions à 1 milliard d'euros par an de trésorerie pour les hôpitaux, pour qu'ils puissent à nouveau engager du personnel, mieux payer les personnels en tension et réinvestir, rénover, promet-elle.

Lire tout le détail de cette information sur le site de France Info. Retrouvez l'intégralité de cette interview en ligne ici.