Invitée de Public Sénat, LCP-Assemblée nationale et Le Figaro Live, la ministre de la Santé a exclu tout passage de la prime mensuelle à 300 euros net, ce que réclame par le collectif Inter-Urgences. Le geste du gouvernement en restera à la prime de 100 euros net, instaurée en juillet. C’est déjà une forte augmentation
, a insisté Agnès Buzyn, dans l’émission Audition publique.
Elle s’est montrée également défavorable à toute progression du point d’indice de la fonction publique hospitalière. Sur la valeur du point, ce n’est pas comme ça que nous pouvons travailler parce que la fonction publique hospitalière, c’est 1,2 million personnes. Tous les métiers ne sont pas en tension et donc nous devons valoriser les métiers de soins
, a-t-elle argumenté. Elle a toutefois rappelé qu’une prime de coopération
de 80 euros net par mois pour les soignants qui réaliseraient de nouvelles tâches, comme une prescription de radios ou la réalisation de sutures.
Pour les métiers en tension, la ministre a fait savoir qu’elle travaillait sur valorisation des métiers
et une amélioration
des conditions de travail, reconnaissant qu’il y avait un défaut d’attractivité
. On a du mal à fidéliser les personnels, je pense aux aides-soignantes, je pense aux infirmières.
Agnès Buzyn n’a cependant pas détaillé le type de mesures qu’elle comptait prendre concrètement.
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