L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et l’assurance-maladie ont publié le 3e volet des résultats de l’étude Epi-phare sur l’évolution des médicaments remboursés durant les 8 semaines de confinement et la première semaine post-confinement (ce qui représente 725 millions d'ordonnances). D'après cette étude, certaines classes thérapeutiques ont vu leur utilisation augmenter en fin de confinement et lors de la première semaine de post-confinement, en particulier les hypnotiques (somnifères), qui affichent une hausse de consommation de 6,9 % la première semaine post-confinement (par rapport au niveau attendu, estimé sur la base de la même période en 2018 et 2019). Cette hausse se montait à 8 %, 8 % et 5 % pendant les trois dernières semaines du confinement. Même constat, mais à un degré moindre, pour les anxiolytiques (tranquillisants), avec une progression de 1,2 % juste après le confinement. Comme plusieurs enquêtes le soulignent, le confinement et ses conséquences sociales, professionnelles et économiques ont pu engendrer des troubles du sommeil et de l’anxiété
, pointent les auteurs du rapport. En revanche, cette hausse juste après le confinement n'a pas concerné les antidépresseurs.
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