Il est généralement admis dans les esprits que fumer aurait tendance à nous détendre. Or des chercheurs du laboratoire Neurosciences Paris-Seine et de l'institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire pourrait remettre en cause cette idée. Une étude réalisée sur des souris montre que les signes de stress social chez le rongeur sont supprimés lorsque celui-ci n'est pas exposé à la nicotine et amplifiés dans le cas contraire. Les chercheurs ont aussi mis en évidence qu'une souris exposée à une unique agression par un congénère présente des signes de stress uniquement dans le cas où elle a été exposée à de la nicotine au préalable. Cette étude, publiée le 25 juillet dans Molecular Psychiatry, interroge sur le rôle de ces récepteurs nicotiniques comme éléments de contrôle du stress. Les scientifiques doivent maintenant poursuivre leurs recherches avec deux objectifs : comprendre si cette conclusion est généralisable à tous les troubles de l'humeur et si ces résultats sont transposables à l'homme.
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