Suite à une saisine de la DGS concernant la circulation du virus du Covid-19 et de ses variants, la Haute Autorité de Santé s'est déclarée - sur la foi de travaux épidémiologiques français - favorable à une vaccination dite "réactive". Déjà expérimenté depuis plusieurs semaines à Bordeaux, Brest et Strasbourg, le dispositif complète la classique stratégie "tester, alertere, protéger". Il consiste à vacciner l'ensemble de l'entourage des cas (ensemble des individus du foyer du cas détecté et des personnes à son lieu de travail et/ou à l'école/université). Pour l'Agence et sous réserve d'une mobilisation rapide (dès la survenue d'un premier cas de variant détecté) et d'une communication adaptée pour en assurer l'acceptabilité, la stratégie devrait permettre de ralentir le risque de diffusion de variants émergents et de réduire de façon significative le taux d'infections secondaires. Contrairement à ce que préconisait en mai dernier le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale , la HAS estime que la vaccination "en anneau" (vaccination autour d'un cas avéré des cas contact directs et des cas contact de ces derniers) n'est pas pertinente compte tenu de la période d'incubation du virus (5 jours en moyenne) et du début de la protection vaccinale (environ 12 jours après l'injection). Compte tenu des données disponibles, elle précise enfin que les vaccins à ARN messager devraient être privilégiés dans le cadre de la vaccination réactive, quel que soit le variant concerné (delta, beta, gamma).
La Rédaction Infirmiers.com
HOSPITALISATION A DOMICILE
Un flash sécurité patient sur les évènements indésirables associés aux soins en HAD
THÉRAPIES COMPLÉMENTAIRES
Hypnose, méditation : la révolution silencieuse
RECRUTEMENT
Pénurie d'infirmiers : où en est-on ?
RISQUES PROFESSIONNELS
Accidents avec exposition au sang : s'informer, prévenir, réagir