Dans un entretien avec la presse, le Responsable des urgences à l'OMS Michael Ryan s'est déclaré confiant au sujet de l'efficacité des vaccins anti-Covid contre le variant Omicron. Une déclaration assortie de quelques autres éléments concernant sa dangerosité comparativement à celle du variant Delta.
Vaccins "a priori efficaces"
Il n'y a aucune raison de douter
du fait que les vaccins actuels protègent les malades contaminés par Omicron contre les formes sévères du Covid-19. Nous avons des vaccins très efficaces qui ont démontré leur pouvoir contre tous les variants jusqu'à présent, en termes de sévérité de la maladie et d'hospitalisation, et il n'y aucune raison de penser que cela ne serait pas le cas
avec Omicron, a estimé mardi Michael Ryan qui rapporte que le comportement général [observé] jusqu'à présent ne montre aucune augmentation de la sévérité
. Huit scientifiques de l'OMS et de la Maison Blanche lui ont emboîté le pas en confirmant que les vaccins anti-Covid sont a priori efficaces
contre Omicron. M. Ryan a toutefois reconnu que les vaccins pourraient se révéler moins efficaces contre le nouveau variant, qui se distingue par un nombre très élevé de mutations : il est fort improbable
que le variant puisse échapper totalement à la protection conférée par les vaccins, a-t-il nuancé.
Omicron moins grave que Delta ?
Même unité de discours concernant la dangerosité du variant Omicron, que M. Ryan et les scientifiques de l'OMS comme ceux de Washington n'estiment pas supérieure à celle du variant Delta. Il est quasiment certain que le variant Omicron ne cause pas de cas plus graves de Covid-19 que Delta
, a-t-il déclaré mardi, ajoutant qu'il y a quelques signes montrant qu'il se pourrait même qu'il soit encore moins grave
avant de préciser qu'il faudrait attendre encore deux semaines au moins
pour le savoir. En attendant, le variant est considéré comme hautement transmissible
par le Conseiller médical du Président américain Anthony Fauci. Une information qui pousse la Commission européenne à exhorter les 27 à coordonner leurs restrictions de circulation et accélérer les campagnes de vaccination. Et qui amène l'OMS à demander de mieux protéger les enfants (classe d'âge la plus touchée) tout en gardant la vaccination obligatoire de la population comme dernier ressort absolu
.
La Rédaction Infirmiers.com, avec AFP
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