Comment pouvez-vous cautionner des fermetures de lits et des suppressions de postes dans les établissements de soins à des fins de réduction de déficit ?
Le collectif d'urgentistes de l’hôpital de Valence "Y'a la colère dans le cathéter", qui avait dénoncé en chanson
les conditions de travail à l'hôpital le 26 mars dernier, interpelle cette fois les députés dans une lettre ouverte publiée ce jeudi 2 mai.
Le personnel soignant, en grève depuis le 27 mars, entend alerter sur ses conditions d'exercice qu'il qualifie de scandaleuses et dangereuses
, faute de moyens. Une journée de grève générale, avec les autres services, a d'ailleurs lieu ce jeudi 2 mai à l'hôpital de Valence. Faisant référence à l'actualité récente, Mesdames, Messieurs les élus, vous vous êtes légitimement émus des cendres de Notre Dame ; la Culture et l’Histoire sont le socle de notre pays
, le collectif lance un appel : Mesdames, Messieurs les élus, agissez dès maintenant pour le Service Public !
Là où la maltraitance s’est institutionnalisée, les conditions actuelles d’accueil et de prise en charge sont devenues scandaleuses et dangereuses. Nos locaux sont sous-dimensionnés, le matériel est rationné, le personnel sous-évalué et sous-estimé, les patients ne sont plus considérés…
. Nous devons courir après le temps au détriment de l’humain que nous sommes et que sont nos patients
, écrivent les soignants, parmi lesquels se trouvent des infirmiers, des médecins ou encore des aides-soignants dans leur lettre ouverte.
En mars dernier, la direction du centre hospitalier de Valence avait annoncé la suppression d’environ soixante-dix postes dans le cadre d’un plan de retour à l’équilibre
. Plus de 200 soignants avaient alors manifesté et chanté pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail.
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