Depuis le 2 octobre au soir, le centre hospitalier de Saint-Malo est sous le feu des projecteurs. Et pour cause : 40 femmes veulent se joindre à une action de groupe
contre l’hôpital, a indiqué à l'AFP Éric Adam, le secrétaire départemental de Sud Santé Sociaux 35. Ces femmes – toutes infirmières, aides-soignantes et agentes administratives – affirment avoir été victimes de discrimination à cause de leur grossesse. Jusqu'en 2014 en effet, l'avancement salarial de certaines employées a été gelé pendant leur congé maternité.
Le directeur de l'hôpital aurait automatiquement reconduit la note de ces salariées pendant au moins six mois, contre l'avis de leur supérieur hiérarchique, qui aurait proposé d'augmenter cette note. Sur 1.300 congés maternité intervenus entre 1983 et 2017 à l'hôpital de Saint-Malo, 200 cas révèlent une discrimination, selon Éric Adam.
La direction du CH de Saint-Malo pour sa part a assuré à l’AFP que ces pratiques n'ont plus cours. Depuis 2014, nous avons revu notre système de notation pour que les périodes de congés maternité n'empêchent plus les progressions de la note chiffrée
, a-t-elle affirmé.
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