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EN BREF

Des ESI bizutés à Toulouse : une enquête judiciaire a été ouverte

Publié le 01/10/2018

Mise à jour le 1er octobre 2018

Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Toulouse pour ces faits de bizutage, une enquête qui a été confiée au commissariat de Toulouse, a-t-on appris vendredi 28 octobre. 

Mi-septembre, une enquête interne a été ouverte par la direction de l'école d'infirmiers de Toulouse après un bizutage de grande ampleur, avait fait savoir France Bleu Occitanie. Selon la CGT de l’hôpital de Toulouse, les faits se sont déroulés mercredi 5 septembre. Les étudiants, rassemblés dans un amphithéâtre, ont été attachés par deux avec du scotch, certains les mains entre les jambes d’autres par une centaine d’autres élèves plus âgés. Dans un second temps, les jeunes ont été aspergés à l’extérieur avec des œufs, de la farine, du vinaigre ou encore du coca, de la Bétadine, du ketchup, de la mayonnaise, de la pâtée pour chien… y compris dans les yeux, avait dénoncé la CGT qui parlait de 250 élèves concernés par ce bizutage, soit l'ensemble des étudiants de première année du Pôle régional d’enseignement et de formation aux métiers de la santé (PREFMS). Certains avaient aussi été obligés de porter des couches sur la tête, quand d'autres, surtout des filles, s'étaient vu écrire "bizut" sur la poitrine. Le syndicat rapportait d'autres faits : les étudiants ont notamment été sommés de chanter un air contenant des propos dégradants : La fellation c’est tellement bon... et s'ils refusaient, se voyaient envoyer des œufs, cela pendant plus d’une heure.

La FNESI a fermement condamné ces actes 

Nous avons pu prendre connaissance de la mise en place d’​actions inacceptables auprès des étudiants en soins infirmiers de Toulouse, mercredi 5 septembre, qui ont été victimes d’une ​humiliation groupée pendant leur journée d’accueil, s'était insurgé la Fédération Nationale des Etudiants en Soins Infirmiers dans un communiqué. Rappelant que le bizutage tombe sous le coup de la loi, la fédération représentative des étudiants en soins infirmiers précisait condamner fermement ces actions, évoquant des faits inaceptables et assurait qu'elle se tenait disponible pour répondre aux besoins des victimes afin de libérer la parole sur le sujet

Lire le communiqué complet sur le site de la Fnesi.  


Source : infirmiers.com