Derrière les portes coulissantes, les sirènes et les blouses blanches, la société défile, avec ses maux, ses peines, ses violences.
Les urgences, « sont la vitrine de l’hôpital, car on y voit toutes les pathologies » confie Samia, infirmière de jour à l’hôpital Jean Verdier de Bondy (93). Les urgences sont aussi la vitrine de la société, parfois aussi le lieu des urgences sociales. Des sans-abris, des femmes de 25-35 ans vivant seules venues pour tentatives de suicide, celles aussi de la cinquantaine qui arrivent avec un taux d’alcoolémie défiant les baromètres, des jeunes, des personnes âgées, les ivresses de la nuit… et aussi les « bobologies » de ceux qui viennent aux urgences, car c’est pratique et rapide. Il y a aussi ceux qui ne peuvent pas avancer l’argent des consultations ou encore ceux qui viennent sortir de l’isoloir social pour deux fois rien, mais à la recherche d’un contact humain. La liste est exhaustive. Ici passent près de 90 personnes par jour, soit 30 000 par an.
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