Alors que la France est confrontée à une triple épidémie (grippe, bronchiolite et Covid-19), la HAS réaffirme « l'importance du rappel : il est la meilleure arme pour protéger les personnes à risque de forme sévère » du Covid. Pour compléter l’arsenal déjà disponible de vaccins contre la maladie, elle s’est prononcée en faveur du recours au vaccin VidPrevtyn® Beta de Sanofi et de l’élargissement de l’utilisation du vaccin Nuvaxovid® de Novavax. Ceux-ci s’adressent notamment aux publics qui se montreraient réfractaires aux vaccins à ARN-messager. « Ces deux vaccins sont à utiliser en seconde intention, puisque la HAS maintient sa recommandation de recourir préférentiellement aux vaccins à ARNm bivalents, quels que soient les vaccins utilisés précédemment », note-t-elle toutefois.
Grippe et Covid-19, une même alerte
Seules les personnes à risque – personnes âgées de 60 ans et plus, femmes enceintes, personnes immunodéprimées ou avec des comorbidités – et leur entourage, dont les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social, sont encouragées à recevoir cette dose de rappel. « La protection apportée par le vaccin diminuant avec le temps, un rappel est aujourd'hui indispensable », martèle-t-elle. Et, face à une épidémie de grippe précoce, elle recommande fortement de coupler le rappel contre le Covid à la vaccination contre la grippe. « L'injection concomitante des deux vaccins est possible et sûre, et se réalise sur deux sites d'injection distincts. Si les deux vaccins ne sont pas administrés concomitamment, aucun délai n'est nécessaire entre les deux », précise-t-elle. À ce jour, seulement 23% des 80 ans et plus et 38% des 60-79 ans sont suffisamment protégés, déplore-t-elle, alors que se profilent les fêtes de fin d’année.
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