Petite question par curiosité :
êtes-vous infirmier ?

Merci d'avoir répondu !

EN BREF

Conférence des métiers du médico-social : Jean Castex s'adresse aux oubliés du Ségur

Publié le 21/02/2022

C'est un coup de pouce nécessaire, et même urgent, a souligné Jean Castex, en clôture d'une conférence des métiers du l'accompagnement social et médico-social à Paris. Le gouvernement a en effet annoncé, vendredi 18 mars, un effort de 1,3 milliard d'euros pour augmenter les rémunérations de quelque 170 000 travailleurs sociaux qui accompagnent notamment les personnes handicapées, les sans-abri, les femmes victimes de violence ou les majeurs placés sous tutelle.

Un geste salué par les représentants de ce secteur au service de la protection de l'enfance ou de l'aide aux personnes vulnérables, où le faible niveau actuel des salaires rend le recrutement très difficile. Les éducateurs spécialisés, accompagnateurs ou autres assistants sociaux débutent leur carrière à 1 300 euros net par mois, et doivent prendre en charge la précarité de publics fragiles, alors qu'eux-mêmes se sentent parfois précaires, a observé le Premier ministre.

183 euros net par mois, alignés sur le bonus du Ségur 

Concrètement, les salariés concernés bénéficieront à partir du mois d'avril d'une hausse de salaire de 183 euros net par mois. Ce bonus, aligné sur celui déjà octroyé en 2020 aux soignants lors du "Ségur de la Santé", puis élargi à d'autres professionnels en 2021 , coûtera 540 millions d'euros cette année, puis 720 millions en année pleine, pour environ 140 000 salariés du secteur privé non-lucratif. Il faut y ajouter 110 millions par an pour quelque 30 000 personnes sous statut de la fonction publique. 

L'association APF France Handicap s'est toutefois inquiétée du risque que certains professionnels aient encore été oubliés, notamment des employés administratifs. Ces 183 euros, c'est une avancée bien sûr, a commenté Christophe Climaco, de la CGT action sociale. Mais les annonces sont encore un peu floues sur le périmètre des salariés concernés, a-t-il relevé. S'il reste encore des oubliés, nous sommes prêts à nous mobiliser à nouveau.

La Rédaction Infirmiers.com avec AFP


Source : infirmiers.com