Il est important d'imaginer une transformation des métiers qui ne participerait pas à l'isolement des agents mais, au contraire, qui œuvre à recentrer les agents sur leur cœur de métier et favoriser les échanges et la relation avec les usagers
. Ce constat c'est la Direction interministérielle de la transformation publique (DITP) qui le formule dans son deuxième tome sur les métiers publics de demain. Elle y rappelle que la transformation numérique des métiers demande d'être prise en considération
Ainsi, le métier d'aide-soignant pourrait se recentrer sur sa relation avec le patient en s'appuyant sur des outils pour gagner en performance ou alléger des activités pénibles et physiques
. Des robots autonomes effectueraient certaines tâches répétitives comme la commande et la distribution des repas. Le lever du patient ou son déplacement vers un fauteuil pourraient également passer par la robotique.
Ainsi, le temps gagné permettrait d'augmenter la capacité d'action et le temps de soin. Pour autant, prévient la direction, cette vision du métier s'accompagne d'un recentrage sur le rôle de soignant et d'aide au médecin et à l'infirmier. L'aide-soignant pourrait avoir un rôle important dans la vérification des capteurs portés par les patients, nécessaires à la transmission continue d'information
. Avec les outils numériques, il pourrait disposer d'une vision complète et dynamique des patients du service pour orienter son attention vers les patients nécessitant le plus de soins ou de surveillance. La formation continue apparaît alors comme indispensable pour ne pas entraîner une rupture technologique entre les anciens agents et les plus récemment diplômés
.
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