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EN BREF

"Assignés mais pas résignés", les IADE et EIADE ont battu le pavé parisien

Publié le 16/09/2021

Ils avaient annoncé leur grève : les infirmiers et étudiants infirmiers anesthésistes se sont mobilisés ce 16 septembre pour réclamer un statut adapté. Composé de 600 à 800 personnes venues de toutes les régions métropolitaines, selon le Syndicat National des Infirmiers Anesthésistes (SNIA), le cortège parisien a débuté sa marche au pied de l'hôpital européen Georges Pompidou pour rejoindre le Ministère de la santé, où des membres syndicaux ont été reçus dans l'après-midi par Bénédicte Roquette, Conseillère chargée de l'offre de soins, des ressources humaines et de l'organisation territoriale au sein du Cabinet d'Olivier Véran. Nous souhaitons sanctuariser notre filière et notre formation ; et faire en sorte que notre exercice professionnel et notre niveau d'autonomie soient clairement reconnus dans le Code de santé publique au sein des auxiliaires médicaux de pratique avancée. Nous attendons des prises de position claires sur le sujet ; il s'agit de la situation actuelle, mais aussi du maintien l'attractivité de la profession, explique Simon Taland, Secrétaire Général du SNIA. Les principaux arguments avancés portent sur la reconnaissance du niveau de formation et d'autonomie dans la réalisation des actes (en binôme avec le corps médical, les IADE sont seuls habilités à pratiquer l'anesthésie) ; l'antériorité et la technicité des compétences ; à cause du Ségur de la santé, la réduction en fin de carrière des écarts de traitement salarial entre la spécialité et le reste de la profession ; et enfin le projet de pratique avancée en médecine d'urgence, de nature - selon le syndicat - à dévaluer les compétences des IADE, les déposséder d'une partie de leur activité et favoriser la concurrence intra-profession. 30 ans que le diplôme d'état d'infirmier anesthésiste a été créé, et nous continuerons à faire entendre notre voix. Dans ce cadre, nous regretterions de ne pas bénéficier du soutien, dont celui de l'Ordre, que nous méritons, anticipe S. Taland.


Source : infirmiers.com