La famille de cet ancien infirmier de 42 ans, dans un état végétatif chronique depuis un accident de la route en 2008, se déchire depuis six ans autour de la question de l'arrêt des soins ( la nutrition et l’hydratation artificielles qui le maintiennent en vie). Appelé à se prononcer pour la seconde fois sur le cas de ce patient, le Conseil d’Etat a jugé, mercredi 24 avril, que la décision d’arrêt des traitements prise le 9 avril 2018 (à l’issue d’une procédure collégiale portée par le docteur Vincent Sanchez, le chef de l’unité de patients cérébrolésés du CHU de Reims), était conforme à la loi.
Dans un communiqué publié mercredi peu après l’annonce de la décision du Conseil d’Etat, Pierre et Viviane Lambert, les parents de Vincent Lambert, proches des catholiques intégristes, ont annoncé via leurs avocats le dépôt de deux recours devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) et devant le Comité des droits des personnes handicapées des Nations unies. Malgré cela, la décision du Conseil d'Etat pourrait annoncer l'épilogue de cette douloureuse affaire. La CEDH pourrait en effet rejeter assez rapidement la demande des parents Lambert, peut-être en quelques jours, car sa jurisprudence sur le sujet, établie lors de sa première décision dans l’affaire Lambert le 5 juin 2015, est claire
, souligne un spécialiste du droit européen dans Le Monde. Lors de l’audience au Conseil d’Etat, le 29 mars dernier, l’avocat de Rachel Lambert, l’épouse de Vincent Lambert, avait fait valoir que celle-ci avait la certitude
que son mari n’aurait pas souhaité cet acharnement à le maintenir en vie
et aurait préféré qu’on le laisse partir
.
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