L'information était très attendue... Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, dans le cadre du Ségur de la Santé , vient de la donner le mercredi 24 juin. Il a proposé aux syndicats six milliards d'euros pour revaloriser les salaires des personnels hospitaliers non médicaux. Six milliards d'euros pour les hôpitaux, les établissements médico-sociaux publics et les établissements privés ; une enveloppe qui inclut une augmentation générale des salaires, une refonte des primes et des hausses ciblées sur certaines professions, notamment les catégories soignantes (infirmiers, aides-soignants) et médico-techniques (techniciens de laboratoire, manipulateurs radio), selon un projet d'accord discuté lors d'une précédente réunion. Ce document, remis aux syndicats, prévoyait que l'augmentation générale des salaires dans le secteur public entre en vigueur "à compter du 1er juillet" pour le million d'agents du secteur public, qu'ils soient titulaires ou contractuels. Cette rapidité de mise en oeuvre, sans chiffre à l'appui, avait d'ailleurs suscité une vive réaction, notamment de Thierry Amouroux, porte-parole du Syndicat National des Professionnels Infirmiers SNPI CFE-CGC, dénonçant une "fake news"...
L'enveloppe financière étant maintenant connue, pour les syndicats, la négociation salariale peut commencer, à deux semaines de la conclusion du "Ségur". Et ils entendent bien peser pour obtenir plus. Après le succès de la journée d'action du 16 juin , qui a réuni plusieurs dizaines de milliers de manifestants dans toute la France, plusieurs syndicats (CGT, FO, SUD, Unsa) et collectifs de soignants (Inter-Hôpitaux, Inter-Urgences) ont appelé à une nouvelle mobilisation le 30 juin.
HOSPITALISATION A DOMICILE
Un flash sécurité patient sur les évènements indésirables associés aux soins en HAD
THÉRAPIES COMPLÉMENTAIRES
Hypnose, méditation : la révolution silencieuse
RECRUTEMENT
Pénurie d'infirmiers : où en est-on ?
RISQUES PROFESSIONNELS
Accidents avec exposition au sang : s'informer, prévenir, réagir