Le 9 février dernier, les quatre Fédérations indiquaient craindre une fermeture de leurs 300 centres (CSI) adhérents, menacés de faillite par les hausses des salaires non financées de leurs personnels actées lors du Ségur et qu’ils payaient depuis plus d’un an grâce à leurs fonds propres. Un cri d’alarme qui a été pris au sérieux par le gouvernement. Reçues le vendredi 24 février au ministère de la Santé, elles « ont obtenu la promesse que les sommes dues par l'Etat pour la revalorisation des salaires du secteur – 11 millions d'euros pour 2023 – seraient bien versées », font-elles en effet savoir dans un communiqué. Saluant une « avancée majeure », elles réclament un déblocage rapide de cette aide afin de permettre aux centres de poursuivre leur mission d’intérêt général.
Une survie à court terme "engagée"
Pour autant, ont précisé les président(e)s Patrick Malphettes (ADEDOM), Marie-Josée Daguin (ADMR), Marie-Reine Tillon (UNA) et François Ferrante (C3SI), « la situation financière des CSI est intenable et leur survie, à très court terme, engagée. » Certains centres ont ainsi d’ores et déjà dû fermer et seul « le versement effectif des fonds dans les toutes prochaines semaines » permettra aux autres de demeurer en activité, jugent-ils. Aussi, pour éviter que cette situation se reproduise, les quatre Fédérations se réuniront au sein d’un groupe de travail comprenant également des représentants du ministère de la Santé et de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), avec l’objectif « d’assurer la pérennisation des CSI sur le plan financier ». Pour rappel, ces centres constituent de petites structures associatives qui, bien souvent, pallient l'absence de médecins et autres professionnels de santé dans les déserts médicaux.
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