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85,4 ans d'espérance de vie pour les femmes françaises

Publié le 16/02/2015
personnes âgées espérance de vie

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L'écart d'espérance de vie entre hommes et femmes se réduit en France, selon un rapport sur l'état de santé de la population publié le 12 février 2015 par la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees).

La Drees révèle que l'espérance de vie des femmes françaises s'élève à 85,4 ans contre 79,52 ans pour les hommes.

Ce sixième rapport sur l'état de santé de la population en France, rédigé avec l'ensemble des producteurs de données, fournit un panorama de la santé au travers de plus de 200 indicateurs. Globalement, l'état de santé des Français est "favorable", comparé aux autres pays développés. Les Français vivent toujours plus longtemps même s'ils souffrent davantage de pathologies chroniques et d'incapacités fonctionnelles, conséquences du vieillissement de la population. Mais ce bon diagnostic est à nuancer par l'existence de disparités persistantes, notamment entre les femmes et les hommes, entre les régions et entre les différentes catégories sociales, indique la Drees.

L'espérance de vie à la naissance demeure particulièrement élevée chez les femmes et supérieure à celle des hommes (85,4 ans en 2014 contre 79,2 ans pour les hommes). Cet écart s'est réduit au cours des 20 dernières années, passant de 8,2 ans en 1994 à 6,2 ans en 2014.

L'espérance de vie à la naissance des femmes s'élève à 85,4 ans et celle des hommes à 79,2 ans.

L'espérance de vie à 65 ans est toujours parmi les plus élevées en Europe, tant pour les femmes que pour les hommes. Mais, avant 65 ans, celle des hommes est moins favorable que celle des femmes et se situe dans la moyenne européenne. Ce décalage s'explique par le poids des décès prématurés (avant 65 ans) chez les hommes. Ces décès sont notamment attribuables aux abus d'alcool et de tabac, aux expositions professionnelles plus fortes et aux comportements nutritionnels plus défavorables chez les hommes que chez les femmes.

On relève 2,2 fois plus de décès prématurés chez les hommes, 3,1 fois plus de morts violentes (suicides et accidents) et 3,3 fois plus de décès liés aux troubles mentaux et comportementaux.

Toujours beaucoup d'inégalités

Tous les indicateurs de santé le montrent, l'existence et l'importance des problèmes de santé sont étroitement liées à la position sociale et au niveau d'études. Ce sont les populations les plus défavorisées qui cumulent le plus souvent les expositions aux différents risques professionnels (travail pénible, de nuit, produits toxiques) ou autres (pollution, logements surpeuplés...) et dont les comportements sont moins favorables à la santé (prévention, nutrition et activité physique notamment).

On constate 2,2 fois plus de décès prématurés chez les hommes, 3,1 fois plus de morts violentes (suicides et accidents) et 3,3 fois plus de décès liés aux troubles mentaux et comportementaux.

Les disparités sociales se traduisent par une mortalité plus élevée avec une différence d'espérance de vie à 35 ans entre cadres et ouvriers de 6,3 ans pour les hommes et de 3 ans pour les femmes, avec un écart stable depuis 40 ans.

Les inégalités de santé d'une région à l'autre s'expliquent en grande partie par les différences de structures démographiques et sociales.

Etat de santé de la population, édition 2015, Drees.


Source : infirmiers.com