«Je vais annoncer une augmentation de 100 euros par mois de leur prime spécifique liée à leur fonction de régulation médicale», a déclaré Aurélien Rousseau, invité de France Info en amont d'une visite au Samu du Val-de-Marne, à l'Hôpital Henri-Mondor de Créteil, jeudi 28 septembre. Le ministre de la Santé a également annoncé la possibilité d'une progression plus rapide au sein de la grille salariale dont ils dépendent.
En grève depuis le mois de juillet
L'Union nationale des assistants de régulation médicale (Unarm) et l'Association française des assistants de régulation médicale (Afarm) ont lancé en juillet un mouvement de grève pour réclamer des embauches et une revalorisation salariale. Le service n'est toutefois pas perturbé par cette grève toujours en cours, les salariés se déclarant grévistes étant aussitôt assignés à leur poste.
Sous-effectif chronique
Alors que le 15 est désormais privilégié avant de se rendre à l'hôpital, (pour certains hôpitaux, l'appel au 15 est même obligatoire avant d'être admis aux urgences), la profession, qui souffre d'un sous-effectif chronique, a vu sa situation aggravée par ses nouvelles missions destinées à désengorger les services d'urgences.
Pour compenser, les associations réclament une prime de 120 euros, et une réforme de leur grille salariale (Un assistant de régulation médicale touche environ 1 800 euros brut en début de carrière). Il manque entre 800 et 1 200 assistants médicaux en France, avec un effectif actuel d'environ 2 500 personnes, toujours selon les estimations des associations.
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