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TFE - "Maladie d’Alzheimer, un libre choix de consentement aux soins ?"

Publié le 11/06/2018
Habillement sénior dame âgée

Habillement sénior dame âgée

En juin 2018, Emilie Mariot, alors étudiante en soins infirmiers à l'Institut de Formation en Soins Infirmiers de Rochefort/mer - promotion 2015-2018 - a soutenu avec succès son travail de fin d'études sur la thématique suivante : « Maladie d’Alzheimer, un libre choix de consentement aux soins ? » Elle souhaite aujourd’hui le partager avec la communauté d’Infirmiers.com et nous l'en remercions.

« En quoi le refus de soins d’un patient Alzheimer en service de court séjour peut influencer la relation soignant/soigné ? »

Voilà comment Emilie nous explique le choix de sa question de recherche. « Tout au long de ce travail ce sera du patient Alzheimer à un stade avancé dont il sera question. Ces patients sont très sensibles aux expressions corporelles, à l’environnement, aux émotions présentent dans les paroles, les gestes et regards des autres personnes. Toutes les interactions doivent être adaptées et anticipées. Des techniques relationnelles sont regroupées sous le nom d’Humanitude, une méthode adaptée pour prendre en soins les patients ayant la maladie d’Alzheimer. Cette technique fera d’ailleurs l’objet d’un développement au cours de ce travail. Le fait de devoir adapter sa posture soignante pour faire accepter un soin m’amène à me poser cette question de départ : Comment le refus de soins peut-il influencer la relation soignant soigné ? Tout infirmier(e) peut être confronté à des patients Alzheimer et ce, dans tous types de services hospitaliers. Je me demande si les professionnels en service de court séjour se forment à développer les techniques de l’Humanitude avec un patient Alzheimer ? La plupart du temps, les patients ayant une démence sont minoritaires dans les services de court séjour, qui ne sont pas forcément spécifiques à cette maladie. En effet on y retrouve, le plus souvent, des patients cohérents contrairement aux unités de vie Alzheimer par exemple. Y a-t-il alors un intérêt pour les soignants en service de court séjour, à développer leur relation soignant/soigné ? Voulant à l’avenir travailler en milieu hospitalier, il me semble indispensable de traiter mon mémoire sur ces services, c’est pourquoi j’ai défini la problématique suivante : « En quoi le refus de soins d’un patient Alzheimer en service de court séjour peut influencer la relation soignant/soigné ? »

Lire le TFE - « Maladie d’Alzheimer, un libre choix de consentement aux soins ? » (PDF)

Bernadette FABREGASRédactrice en chef Infirmiers.combernadette.fabregas@infirmiers.com @FabregasBern


Source : infirmiers.com