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TFE - L’humour dans la relation de soin

Publié le 05/06/2014
infirmiers seringue humour

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En juillet 2013, Joris Beton, alors étudiant en soins infirmiers à l'Institut de Formation en Soins Infirmier Croix-Rouge Française de Valence (promotion 2010-2013) a soutenu avec succès son travail de fin d'études sur la thématique suivante : « L’humour dans la relation de soin ». Il souhaite aujourd’hui le partager avec la communauté d’Infirmiers.com et nous l'en remercions.

L'humour, « outil de soin » ?

Joris débute ainsi son travail de recherche : « Un Mémoire en Beton - L’humour dans la relation de soin » est un travail d’initiation à la démarche de recherche en soins infirmiers. Bien que le titre soit d’une extrême arrogance, il représente, pour l’élève infirmier que je suis, une forme de transition entre l’étudiant et le futur professionnel de santé. La construction de ce travail de fin d’études est d’ailleurs le reflet du contenu de la formation infirmière puisqu’il se découpe principalement en une partie théorique et en une partie pratique, dite « de terrain ». Tout l’enjeu et l’intérêt de cette initiation à la recherche est de confronter ces deux champs qui, l’un sans l’autre, n’auraient pas de sens.

J’ai ainsi pu observer, lors de mes différents stages, un élément très présent dans les échanges entre infirmiers et personnes soignées : l’humour. Je ne parle pas ici d’un humour « de comptoir » où l’infirmier raconte au patient la dernière blague Carambar qu’il a lue. Je parle davantage d’un humour vivant, parfois rassurant, parfois impertinent. Je parle d’un humour de l’instant, s’inscrivant dans une situation de soin unique entre un infirmier et une personne soignée.

J’ai pu découvrir, au travers de ce travail, que l’humour, pratiqué par un infirmier, peut être défini comme un formidable « outil de soin », puisqu’il semble procurer au patient une certaine forme de plaisir, ou a minima, réduit les sentiments pénibles, tels que la gène ou la souffrance. Il doit cependant être utilisé avec soin puisqu’il dépend d’un contexte qui tient compte du ressenti du patient, de l’histoire de sa maladie, de ses normes, de ses valeurs et de son identité. Ce travail m’a ainsi permis de faire des liens entre la théorie des soins et la pratique de stage, qui reste à mon sens, indispensable pour comprendre, dans son entièreté, les enjeux d’une relation si personnelle entre une personne soignante et une personne soignée.

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Aurélie TRENTESSE  Rédactrice Infirmiers.com  aurelie.trentesse@infirmiers.com


Source : infirmiers.com