Petite question par curiosité :
êtes-vous infirmier ?

Merci d'avoir répondu !

ADMISSION EN IFSI

Culture générale 2008 - Niort

Publié le 27/04/2010

Sujet épreuve de culture générale Niort, mars 2008

Q1

l'agressivité a l'école

La violence a l'échelle réduite.

L'agressivité a l'école est un probleme sérieux. Lorsqu'une école ne parvient pas a répondre a ce probleme, elle fait défaut a ces éleves et a sa communauté. L'agressivité ne disparaîtra pas en étant ignorée.
L'école, c'est le monde a l'échelle réduite. La culture de la violence-les atrocités, les actes de terrorisme, qui sont trop fréquents lors des conflits armés, toutes les violations flagrantes des droits humains fondamentaux est aussi présente dans la cours de récréation.
L'agressivité a l'école implique l'agression gratuite, le manque de contrôle, l'incapacité, pour ceux qui la pratiquent, de s'imaginer la souffrance de leurs victimes et l'absence de sentiment de culpabilité. La culture de violence peut meme amener les agresseurs a penser que leurs victimes "méritent" d'une certaine façon, ce qui leur arrive.
Une culture de paix et de non- violence présuppose la tolérance. L'agressivité est incompatible avec la tolérance et n'a pas sa place dans le systeme éducatif. Dans son ouvrage, le Professeur Betty Reardon de l'Université de Columbia va meme jusqu'a suggérer que "les enseignants ne peuvent plus guider les étudiants vers le développement de communautés harmonieuses lorsqu'une exclusion morale existe au sein de leur classe ou de leur école, pas plus que les dirigeants politiques ne peuvent guider leurs concitoyens et leur nation vers la paix quand la marginalisation et l'injustice regnent au coeur de la société".

Document de l'Internationale de l'Education, extrait de la plaquette" les syndicats de l'éducation pour une culture de la paix" (2000)


Commenter a l'aide d'exemples en 15 lignes maximum.

Q2

La naissance, un choc universel

Parce qu'elle touche a ce qu'il y a de plus profond en nous (la vie, la mort, la sexualité) et qu'elle renvoie au sens fondamental de la vie (l'alliance et la reproduction) la naissance bouleverse.

Pour Alain Epelboin, anthropologue au musée de l'homme, "l'émotion au sens d'émerveillement est un concept typiquement occidental. Dans les pays ou les risques de mort infantile ou maternelle sont importants on a plutôt tendance a se protéger de ses propres émotions. Toutefois, ou que l'on soit, les rituels visent le meme but: assurer la perpétuation de l'espece, en faisant en sorte que la naissance se déroule dans les meilleures conditions possibles"...
Chez nous, complete Lise Bartoli, "la médecine a pris le relais de ces pratiques rituelles. C'est l'équipe médicale qui apporte a la mere cette sécurité, y compris sue le plan symbolique." Un point de vus contesté, notamment pour ceux qui reprochent a la médecine d'avoir dépossédé la mere et sa famille de ce moment privé. A quoi Claude Sureau, gynécologue obstétricien répond:"...je ne peux regretter les progres médicaux et technologiques qui ont permis de faire baisser le taux de mortalité périnatale et qui offrent aux femmes, avec la péridurale, de ne pas souffrir. Et je ne vois pas en quoi ces progres impliqueraient une désapprobation!". Un débat loin d'etre terminé...

Laurence Bernabeu - Valeurs mutualistes n°253 janvier/février 2008.


Dégager les idées essentielles du texte.

Q3

La colocation n'est plus réservée aux étudiants. Des trentenaires, voire des quadragénaires, actifs, y recourent de plus en plus. Les statistiques recueillies par les sites consacrés a la formule témoignent de cette tendance. Ainsi la proportion d'actifs parmi les personnes inscrites sur le portail-colocation.com est passée de 60% a 63 % entre 2004 et 2007. Dans le meme temps, la part des colocataires avec enfants a cru de 7% a 9%.
"Désormais, toutes les catégories socioprofessionnelles sont représentées : cadres, employés, agriculteurs, fonctionnaires, médecins" affirme Thomas Dhédin, responsable du site. Jérôme Ancia, de colocation.fr, assure, lui, que certaines annonces sont déposées par des personnes de 40 ans voire 50 ans. " La tendance, ajoute-t-il, est beaucoup plus perceptible a Paris et a Bruxelles, ou les loyers ont beaucoup progressé..."
Meme les propriétaires, autrefois réticents a louer ^leur bien a une bande de jeunes, ont fini par s'y faire..." Certains propriétaires préferent louer a plusieurs personnes plutôt qu'a une famille. On remplace plus facilement un colocataire, alors que le départ d'une famille oblige le propriétaire a remettre son bien en location..." A l'heure de la retraite, la colocation ne fait plus recette...

Extrait du MONDE du 18/12/2007


Résumer le texte en 5 lignes et lui donner un titre

Q4

C'est Martin Hirsch (1), qui l'écrit (2): " l'espérance de vie augmente régulierement, mais les inégalités de santé ne se réduisent pas! Certaines ont memes tendances a s'aggraver. Ces inégalités sociales face a la santé sont particulierement marquées pour les populations vulnérables. Ainsi, l'espérance de vie des personnes a la rue, sans domicile fixe, est d'environ 45 ans d'apres les quelques données disponibles".
Parce que les inégalités sociales en matiere de santé se retrouvent a tous les niveaux, aussi bien en termes de prise en charge qu'en matiere d'acces a la prévention, les campagnes préventives (tabac, alcool, comportements alimentaires a risque, dépistage de cancers...) doivent etre, plus que toute autre politique publique conçue en fonction des cibles prioritaires, qui sont les catégories sociales les plus modestes.
De la meme façon, réduire les inégalités de santé "imposera de développer des modes de tarification, de rémunération des professionnels qui garantissent que le systeme de santé répond bien aux besoins des plus défavorisés", souligne Martin Hirsch, a l'heure meme ou l'acces aux soin des bénéficiaires de la CMU est en question apres la mise en évidence de comportements, certes minoritaires mais fréquents, de refus de soins.

(1) Alors président d'Emmanence, actuellement Haut Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté dans le gouvernement de François Fillon
(2) Dans l'éditorial du numéro spécial du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) consacré aux "Inégalités sociales de santé en France en 2006"
Rubrique "Actus" dans "Santé mentale" n°115 de février 2007


Apres avoir mis en évidence le probleme soulevé dans le texte, dégager en 10 lignes les causes de celui-ci.

Q5

Une langue littéraire

Dans la cour, il peut dire "bagnole", "tire", "caisse". Dans la classe, il est censé ne parler que d'"automobile", d'"auto", ou de "voiture". [...] Dehors, la langue ordinaire. Dedans, le français classique, l'outil indispensable a la réussite scolaire." Les enfants dont les parents ne parlent qu'un français simple a la maison s'en tirent bien a l'oral, mais ils sont handicapés a l'écrit. Il y a des tournures syntaxiques et du vocabulaire qui leur manquent", explique Bénédicte, institutrice de CE2 a Saint-Servais. Ils ne rattraperont jamais leur retard.
Pis: certains instituteurs croient bien faire en s'évertuant a parler "banlieue", pour etre sur d'etre entendus [...] Car dans certains quartiers, les éleves comprennent bien que la langue classique, celle des écoles, est un signal social. Et ils la rejettent. Le phénomene prend toute son ampleur au college, mais il naît a l'école primaire." La langue soutenue, avec toutes ses regles, est pointée du doigt parce qu'elle est celle des Français WASP blancs dominants", résume Mathias Gavarry, professeur de lettres en college. C'est la langue des "bourges", des "vieux", avec lesquels on ne pactise pas.

G.B. - Le Nouvel Observateur n°2235- 6 au 12 septembre 2007.


"Parler banlieue ou parler jeun's pour etre sur d'etre entendu". Qu'en pensez-vous? Argumentez votre réponse en 15 lignes maximum.


Source : infirmiers.com