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ADMISSION EN IFSI

Culture générale 2008 - Briey

Publié le 27/04/2010

Sujet épreuve de culture générale Briey, mars 2008

Q1

Les personnes aux revenus les plus faibles se perçoivent en moins bonne santé que le reste de la population. Si elles déclarent moins fréquemment certaines maladies courantes, comme celles des yeux, elles sont en revanche plus nombreuses, adultes comme enfants, a souffrir de certaines pathologies comme les maladies de l'appareil digestif ; 11% des plus pauvres souffrent de caries contre 6% de reste de la population. Elles vont par ailleurs moins souvent chez le médecin, surtout chez les spécialistes. Elles sont également moins bien couvertes : 22% d'entre elles n'ont pas de complémentaire santé contre 7% du reste de la population. Enfin la prévention et dépistage sont des pratiques beaucoup moins répandues parmi les personnes les plus pauvres, contribuant a creuser encore l'écart entre elles et le reste de la population.

Les enfants sont également concernés. Chez les enfants, on retrouve une forte prévalence des problemes de dents par rapport aux autres maladies. Non seulement les enfants des ménages les plus modestes sont moins nombreux a bénéficier d'un suivi en orthodontie (6% contre 10% des autres enfants), mais ils ont également plus de caries (6% contre 2%). L'écart entre la part d'individus les plus pauvres n'ayant pas consulté de médecin au cours des douze derniers mois et celle des membres des autres ménages est plus important chez les enfants.


Pourquoi les populations les plus pauvres ont-elles moins recours aux services de santé ?

Q2

Un phénomène récent vient de gagner la France, qui, de surcroît, s'inscrit dans l'actualité : c'est l'organisation de concours de miss ouverts aux fillettes et adolescentes. Certes, la législation interdit la chose des lors qu'elle concerne des moins de seize ans. Mais les promoteurs savent contourner cette interdiction en associant des prestations chantées et dansées.

Il y a ici matière a s'inquiéter. L'argument avancé tant par les parents que les organisateurs est, bien sur, l'amusement. Mais des enjeux multiples entrent en ligne de compte sur le plan psychologique. Est favorisé ce que l'on peut appeler la perte de l'enfance, cette tendance qu'ont les petits a vouloir sortir de leur statut par imitation des adultes...

Les parents (et surtout les meres) sont les grands complices de tout cela car ils actualisent, vivent et valorisent les lois nocives du paraître, de la médiatisation...

En quoi les concours de mini miss représentent-ils un danger ?

Q3

L'effectif de l'apprentissage après le bac a plus que triplé en dix ans.

Meme si le nombre d'apprentis parmi les étudiant ne constitue encore qu'a peine plus de 1% des effectifs toutes filieres confondues, l'apprentissage bénéficie d'une faveur soutenue depuis plus de dix ans dans l'enseignement supérieur. Les grandes écoles qui pratiquent l'alternance mettent en avant la formule et les universités proposent déja 600 formations, du DUT (diplôme universitaire de technologie, a bac + 2) aux plus prestigieux masters (bac + 5) (Le Monde du 5 novembre).

Dans les années 80, pourtant son image était déplorable. A l'exception de quelques formations d'ingénieurs et de BTS (brevet de technicien supérieur, bac + 2), ce mode d'enseignement était réservé aux jeunes en situation d'échec scolaire. Jusqu'a ce que, en 1993, " L'Essec - grande école de management - s'ouvre a l'apprentissage, rappelle André Geay. A ce moment la, on cire au fou, mais le fait que d'excellents éleves puissent faire ce choix dépoussiere l'alternance ". Dans la foulée de cet établissement, d'autres grandes écoles de management se sont engouffrées dans cette voie, suivies par les premiers masters d'université.


Pourquoi les étudiants et les entreprises s'intéressent-ils a cette formule de qualification ?

Q4

P.S.A
Février 2007 : un employé de maintenance de 31 ans de l'usine de Charleville-Mézieres (Ardenne) se suicide. Dans une lettre, il évoque " la pression morale " qu'il subissait.
Avril 2007 : un salarié de l'usine de Mulhouse (Haut-Rhin) se pend.
Mai 2007 : 3 ouvriers de l'atelier de ferrage de Mulhouse se suicident à leur domicile.
Juillet 2007 : 5eme suicide a l'usine de Mulhouse.

Chez Renault, 3 salariés de Guyancourt (Yvelines) se donnent la mort entre octobre 2006 et février 2007.

EDF : en avril 2007, EDF lance une mission d'étude après que 3 salariés se soient suicidés en moins de 6 mois a la centrale nucléaire de Chinon (Indre-et-Loire).

Autrefois, les suicides au travail étaient rarissimes et correspondaient a des situations précises, comme lors de l'exode rural qui s'est accompagné d'une crise effroyable dans le monde agricole. Mais, depuis une dizaine d'années, les troubles musculo-squelettiques, le nombre de pathologies liées a la surcharge de travail, ce qu'on appelle aussi les karoshis ["mort par surtravail" en japonais] se multiplient.


Comment expliquer qu'on puisse souffrir au travail au point d'en mourir ? Développez 3 arguments.

Q5

Le taux d'accès a Internet n'a cessé d'augmenter au cours des 15 dernières années dans l'ensemble des pays industrialisés, pour atteindre 54% en France et 70% aux États-Unis en 2007. Internet est aujourd'hui un outil d'information majeur a la fois dans la vie professionnelle et dans la vie privée (...)

Dans le domaine de la santé, un grand nombre de sites Internet professionnels ou "grand public" et de forums de discussion se sont créés au cours des dernières années. Bien que difficilement quantifiable, il semble qu'une part importante des recherches d'information faites sur Internet concerne des questions de santé, en France comme dans la plupart des pays industrialisés.

Aux États-Unis, 80% des internautes ont déjà recherché des informations en santé sur Internet (ce qui représente 50% des Américains). De forts contrastes persistent en Europe : entre 54% et 77% des internautes ont déjà fait ce type de recherches (70% en moyenne). En France, la part d'internautes ayant déjà fait des recherches d'information concernant la santé sur Internet a été estimée a 30% par une enquête de l'INSEE en 2005 et a 50% en Ile-de-France par une précédente enquête de l'INSERM.


Les français sont de plus en plus nombreux a consulter les sites internet dédiés a la santé. Recourir a internet pour sa santé présente-t-il des avantages et/ou des risques ?


Source : infirmiers.com