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Culture générale 2006 - Bas Rhin

Publié le 22/04/2010

Sujet épreuve de culture générale Bas Rhin, mars 2006

Q1

Quand les femmes des quartiers sortent de l'ombre

« Près de 80 % des travailleurs pauvres sont des femmes. » Si les discriminations professionnelles et le sexisme constatés par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) sont universels, ils frappent encore plus durement les femmes étrangères ou d'origine étrangère, pour qui la notion d'« égalité des droits » relève du grand écart entre la théorie et la pratique. Pourtant les femmes ne se laissent pas submerger par l'amoncellement des détresses et inventent des stratégies de résistance et de solidarité sans cesse renouvelées. En témoigne la multiplicité des espaces de rencontres et des associations qu'elles parviennent à faire émerger dans les tissus urbains les plus divers, de Saint-Denis à Rouen, de Lille à Marseille...
Assignées à une place très codifiée, les femmes étrangères ne sont prises en considération par les pouvoirs publics que dans le cadre de la cellule familiale et n'existent jamais comme êtres à part entière, ce que dénoncent régulièrement les associations et les travailleurs sociaux. Valérie, qui travaille dans un collectif de sans-papiers, à Saint-Denis en région parisienne, souligne les incohérences de dispositifs qui viennent tordre le cou à la noblesse des principes « universels » d'égalité.
Marina Da Silva , Le monde Diplomatique , Septembre 2004- Le texte initial est disponible à cette page .


Question
: Expliquez les principales causes d'isolement et de mise à l'écart des femmes d'origine étrangère.

Q2

Les atouts des jeux de société

« Chez nous, on avait pas la télé, on n'a pourtant jamais connu l'ennui du dimanche car on adorait jouer en famille « se souvient Marie-Christine, Belote, Tarot, Monopoly, Cluedo, jeux « improvisés avec gages ajoutés, ou jeux inventés comme le jeu du dictionnaire, les heures passaient trop vite.
Le jeu du dictionnaire ? Un participant cherche dans le dictionnaire un mot qu'il suppose ne pas être connu, il le propose aux autres et chacun élabore sa définition. On vote ensuite pour celle qui semble la plus plausible. Le vainqueur est celui qui recueille le plus de voix et la bonne définition est alors relevée. Eclats de rire assurés, certifie Marie-Christine, qui n'a eu aucun mal à transmettre sa passion à son mari et ses enfants. « Nous passons en famille des moments formidables, mais ce n'est pas valable pour tout le monde, on est joueur ou on ne l'est pas » dit-elle. Yves se range dans cette seconde catégorie. Pour lui, les jeux de société évoque le sketch du Scrable de Pierre Palmade : « De la morosité, de la mauvaise foi et des rivalités idiotes dégénèrent ».


Question : Citez et expliquez les atouts des jeux de société ?

Q3

L'assiette des français a changé

Pas une année sans qu'un ou plusieurs secteurs liés à notre alimentation ne traversent une mauvaise passe. Du chou-fleur à la viande bovine, en passant par le poulet et le merlu. Et ce, alors que la sécurité alimentaire est meilleure et l'offre plus variée que jamais. La faute à qui ?
Pas un jour sans qu'un organisme professionnel, étude chiffrée à l'appui, en pousse un cri d'alarme : les Française mangeraient (au choix) de moins en moins de bœuf, de volaille, de fruits, de légumes frais, de produits laitiers, consommeraient moins de vin compromettant ainsi le revenu, voire l'avenir de milliers de nos éleveurs et producteurs. A se demander si les Français n'ont pas décrété une grève généreuse une grève générale de la faim rien que pour les embêter.
Bien sûr, une crise sanitaire peut modifier provisoirement nos habitudes alimentaires.
Listériose dans le formage ou la charcuterie, salmonellose ou dioxine dans le poulet et, enfin, vache folle, refroidissement passagèrement (parfois définitivement, hélas) le consommateur.
Mais comment expliquer, alors, la mévente récurrente d'autres produits qui n'ont jamais fait l'objet d'aucune alerte sanitaire et qui, de surcroît, ne risquent pas d'arrondir notre tour de taille ou de plomber notre taux de cholestérol ?
Ouest France , juillet 2004


Question
: Comment peut-on expliquer les modifications de nos habitudes alimentaires.

Q4

Aider les autres, oui mais comment ?

Nous sommes chaque année plus nombreux à vouloir faire quelque chose pour les exclus de la fête, et les bonnes causes font légion.
Pour beaucoup, Noël est un sapin décoré de guirlandes qui clignotent, une table garnie de victuailles, des yeux d'enfants éblouis devant une montagne de cadeaux ! D'autres n'ont pas cette chance... Souvent seuls, ils restent en marge de la fête et on aimerait partager avec eux un peu de bonheur enfantin dont on a le coeur plein. Ceci dit, les bonnes volontés ne manquent pas. Quatorze millions de Français offrent déjà de leur temps ! Et à la fin de l'année, nous sommes encore plus nombreux à vouloir faire quelque chose. Souvenez vous des milliards d'euros - la plus importante donation de l'histoire - convergeant vers l'Asie d sud-est, et de notre compassion pour les victime du cyclone Katrina. N'en doutons pas, nous sommes généreux ! Encore faut-il trouver « notre cause », celle qui correspond à notre sensibilité et à nos moyens.

Question : Comment chacun peut-il aider les autres à sa manière ?

Q5

Devoir d'écologie ?

Avec la fondation Nicolas Hulot pour la nature, que j'ai créée fin 1990 et qui a été reconnue d'utilité publique en 1996, nous mettons en place des mécanismes qui permettront à tous de s'engager concrètement, de passer de consommateur à « consommacteur ». Le système est paralysé et encourage les excès. Il faut peser collectivement, disperser les tâches. Dès 2005, sur notre site, on trouvera comment former une vraie chaîne de soutien. Il est temps de sortir des débats à répétition qui ne font qu'hypnotiser.
Pour paraphraser Malraux, « le XXI siècle sera écologique ou nous ne serons plus ». C'est mon intime conviction. Il suffit d'ouvrir les yeux. Les gens sont désabusés, en attente. Moi aussi, il m'arrive d'être découragé. L'homme a son sort entre les mains. A nous de créer le signal qui touche toutes les sphères scientifiques, paysannes, politiques. Il ne s'agit plus de réduire la voie mais de tourner la barre.
De mettre l'écologie au centre de nos décisions individuelles et collectives sous peine de sombrer tous ensemble.
Tout est lié, mais le plus urgent, ce sont les changements climatiques.
Avec leur terrible conséquence : le manque d'eau potable pour un milliard trois cent millions d'êtres humains, qui tue huit millions de personnes par an, dont la moitié des enfants.
Nicolas HULOT, Madame Figaro, 16/10/2004


Question
: En vous appuyant sur le texte, commentez la phrase : « Passer de consommateur à consommacteur ».


Source : infirmiers.com