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ADMISSION EN IFSI

Aide-soignante, Florence débute sa formation d'infirmière

Publié le 13/07/2011

Quand Florence a rejoint la communauté d'infirmiers.com en juin dernier, elle ne se doutait pas qu'elle s'enregistrait en tant que 100 000e membre. A cette occasion, nous l'avons contacté pour mieux la connaître et découvrir son parcours. Voilà qui est fait...

Elle a souhaité devenir infirmière mais, à l'époque, en 1990, sans son baccalauréat, Florence s'oriente vers une formation d'aide-soignante qu'elle effectue au sein de l'armée. « Je rentre en effet comme Volontaire Militaire Féminine du Service de Santé des Armées au Centre de formation des aides-soignantes militaires Émilienne Robinet de l' Hôpital d'instruction des armées (HIA) Robert Picquet de Bordeaux. Deux années inoubliables ! J'apprends la rigueur, la discipline et surtout mon métier d'aide-soignante. »

Fraîchement diplômée, Florence postule ensuite comme personnel civil de la défense et intègre l'HIA Dominique Larrey de Versailles. Elle débute ainsi sa carrière d'aide-soignante en réanimation puis, au bloc opératoire, en stérilisation centrale. « Cependant, poursuit-elle, tout le personnel est transféré deux ans après à l'HIA Percy de Clamart. Je me retrouve une nouvelle fois en réanimation que je ne quitterais plus jusqu'à ma rentrée, cette année, à l'Institut de soins infirmiers (Ifsi) de Cochin (AP-HP) ».

Florence s'interroge sur ce nouveau challenge : « Pourquoi entreprendre mes études d'infirmières aujourd'hui, alors que j'ai 38 ans, que j'aimais mon travail d'aide-soignante, que je m'y épanouissais en me perfectionnant tous les jours ? Mariée avec deux enfants (11 et 14 ans aujourd'hui), pendant longtemps, je n'ai pas vu l'intérêt de changer. J'ai connu certes des hauts et des bas et comme tout soignant, j'ai même frôlé le burnout... Et puis il y a trois ans environ, j'ai eu le déclic. Tout à coup, j'ai eu la sensation  de ne plus avancer dans mon travail, d'avoir fait le tour du sujet... A mon sens, il était temps , j'ai quand même été diplômée en 1993 ! ».

Florence a  en effet besoin d'apprendre autre chose, de mieux comprendre l'environnement médical dans lequel elle évolue, de faire des liens dans les différentes pathologies que rencontrent les patients dont elle s'occupe. « Mon mari m'a poussé à passer le concours d'entrée en Ifsi.  Résultat : deux échecs en 2009... Mon cadre de santé me sentant motivée a souhaité m'épauler l'année suivante et cela a payé : je décroche le concours dans de bonnes conditions. Hélas, j'ai dû faire un report de scolarité car mon employeur a refusé mon congé de formation, d'où mon entrée en septembre 2011. »

A quelques semaines de la rentrée, Florence, bien qu'hyper motivée et soutenue par sa famille, s'angoisse et s'interroge : « aurais-je les capacités requises ? Comment vais-je me positionner dans les services de soins en tant qu'étudiante ? Vais-je parvenir à m'organiser dans ma nouvelle vie, concilier vie de famille et études ? ».

Nous aurons à cœur de prendre régulièrement des nouvelles de cette étudiante en soins infirmiers pleine d'allant, elle commentera ainsi sa formation, nous livrera ses états d'âme, nous donnera sa vision du métier qu'elle est en train de préparer. Nous la sentons suffisamment « armée » pour réussir dans cette entreprise et la remercions de la confiance qu'elle témoigne à infirmiers.com.s « J'ai beaucoup navigué sur le site quand je préparais les concours et cela m'a beaucoup aidé... Aujourd'hui, c'est dans le dossier « étudiants en ifsi » que j'irai chercher des informations et du soutien, sans perdre de vue les actualités générales de la profession, indispensables de mon point de vue pour bien appréhender le nouvel environnement dans lequel j'espère m'épanouir... » conclut Florence.

Bernadette FABREGAS
Rédactrice en Chef IZEOS
bernadette.fabregas@izeos.com


Source : infirmiers.com