Ingrid Mégia est infirmière libérale à Aiguilhe, tout près du Puy-en-Velay, en Haute-Loire. Avec son compagnon, elle a pris la route le 3 mars en direction de la frontière entre la Roumanie et l'Ukraine, pour apporter de l'aide aux réfugiés qui s'y pressent depuis le début de la guerre déclarée à leur pays par la Russie.
La voiture chargée à ras bord de dons et de matériel, Ingrid Mégia et son compagnon ont entrepris un soir un voyage de 2 000 kilomètres. Ils ont roulé jusqu'à la ville de Sighetu, dans le nord-ouest de la Roumanie, tout près de la frontière avec l'Ukraine, premier passage des réfugiés en Roumanie
, selon l'infirmière, qui avait pris soin de nouer des contacts sur place avant de partir. Là, ils ont déchargé leur matériel, qui a été trié et envoyé en Ukraine, au plus près de ceux qui en ont besoin
. A ce point de passage entre les deux pays, les Ukrainiens, épuisés, affluent. Des files d'attente interminables
, des gens qui arrivent après des jours d'attente à la frontière
. Des vieillards
, beaucoup de femmes avec leurs enfants
, des gens qui ne pensent qu'à une chose
selon l'infirmière : avancer, avancer, avancer
. Elle raconte…
Susie BOURQUINJournaliste susie.bourquin@infirmiers.com @SusieBourquin
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