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EN BREF

Variole du singe : l'OMS ne craint actuellement pas de pandémie

Publié le 31/05/2022

Si elle s'est dite préoccupée par la situation, l'Organisation Mondiale de la Santé écarte pour l'instant une épidémie de variole du singe dans le monde.

Il n’y a aucune raison de paniquer : c’est en substance le message qu’a voulu faire passer l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) face à la propagation de la variole du singe dans les pays occidentaux, où elle est d’ordinaire absente.

Pas de scénario catastrophe envisagé

Pour le moment, nous ne sommes pas préoccupés par une pandémie mondiale, a en effet déclaré Rosamund Lewis, principale experte de la maladie à l’OMS, lors d’un briefing. Il est encore possible d’arrêter cette épidémie avant qu’elle ne s’étende, a-t-elle ajouté, notamment grâce à l'utilisation d'outils de santé publique d'identification précoce, doublée de l'isolement des cas, dans les pays occidentaux. Depuis début mai et les premiers cas signalés au Royaume-Uni, 400 nouveaux malades ont été détectés dans une vingtaine de pays où elle ne circule habituellement pas, même si l’Organisation jugeait dimanche 29 mai que le nombre de cas actuellement signalé [était] probablement sous-estimé. En cause : des symptômes relativement bénins qui n’encouragent pas au diagnostic et donc à l’organisation de dispositifs de dépistage dans certains pays. En l'état actuel des connaissances, il demeure toutefois impossible de déterminer si le virus à ADN responsable de la maladie a connu des mutations.

Début des vaccinations en France

En France, où les autorités sanitaires ont diffusé des consignes pour détecter et prendre en charge la maladie, on comptait samedi 28 mai 16 cas confirmés de « Monkeypox », dont 12 rapportés en Ile-de-France, un en Auvergne-Rhône-Alpes, deux en Occitanie et un en Normandie, selon les chiffres de Santé Publique France. À la suite de l’avis rendu par la Haute Autorité de Santé , relatif à la vaccination des cas contacts à risque, deux personnes, considérées comme telles, ont été vaccinées à l’hôpital Bichat. Les stocks de vaccins, eux, devraient être suffisants pour faire face aux besoins, selon Brigitte Bourguignon, la ministre de la Santé. Pour rappel, la variole du singe, connue chez l’être humain depuis les années 1970, se manifeste par une forte fièvre, des ganglions lymphatiques enflés et une éruption cutanée semblable à la varicelle. On en guérit en général spontanément.

La Rédaction d'Infirmiers.com


Source : infirmiers.com