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"Pour sauver la psychiatrie" : appel à la grève le 28 juin

Publié le 16/06/2022

Après la crise des urgences , la crise de la psychiatrie. L'Union Syndicale de la Psychiatrie (USP) vient de déposer un préavis de grève pour le 28 juin. Motif de la grogne : les conditions de travail de plus en plus difficiles, le manque de moyens et de reconnaissance, les fermetures d'établissements et la dégradation générale de la prise en charge dans ce secteur en grandes difficultés. 

L’Union Syndicale de la Psychiatrie liste, dans une lettre adressée à la ministre de la Santé Brigitte Bourguignon , les exigences urgentes : 

  • Une revalorisation générale des salaires de tous les personnels et une reconnaissance des qualifications des professionnels. Plus globalement, et par-delà les salaires, des mesures permettant l’arrêt de l’hémorragie des infirmiers et médecins de l’hôpital public, c’est-à-dire l’amélioration des conditions de travail et leur participation réelle à la gouvernance de l’hôpital. – Un renforcement significatif des moyens financiers pour les établissements, ce qui passe par la suppression de l’enveloppe fermée et une augmentation substantielle du budget 2022.
  • L’arrêt de toutes les fermetures d’établissements, de services et de lits et la réouverture de lits et places autant que de besoin.
  • De réelles mesures qui garantissent l’accès, la proximité et l’égalité de la prise en charge pour la population sur tout le territoire.

Le système de santé étant à genoux, les personnels quel que soit leur statut fuient les hôpitaux, leur manque de moyens et leur management brutal, prévient encore L'Union Syndicale de la Psychiatrie qui appelle le 28 juin 2022 à l’unité nationale pour sauver la psychiatrie et le service public de santé. 

L'OMS appelle les gouvernements à investir davantage dans la santé mentale

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a par ailleurs appelé toutes les nations à investir davantage dans la santé mentale, affirmant que la souffrance est énorme et a été aggravée par la pandémie de Covid-19. Même avant le Covid-19, près d'un milliard de personnes vivaient avec un trouble mental, a souligné l'agence des Nations unies dans sa plus large étude sur la santé mentale mondiale réalisée en deux décennies. Pendant la première année de pandémie, les taux de dépression et d'anxiété ont augmenté d'un quart. Mais l'investissement n'a pas augmenté. Seulement 2% des budgets nationaux de la santé et moins de 1% de toute l'aide internationale à la santé sont consacrés à la santé mentale, selon le rapport de l'OMS.

 

La Redaction Infirmiers.com 

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Source : infirmiers.com