Nouveau protocole pour les formations sanitaires et sociales : des mesures jugées trop floues

L'intention est louable mais les contours encore trop flous. C'est, en substance, ce que défend le communiqué publié conjointement par plusieurs fédérations étudiantes représentantes des professionnels paramédicaux au sujet du nouveau protocole établi entre l'Etat et les régions sur les formations sanitaires et sociales.

Si les fédérations étudiantes signataires saluent la prise de conscience du gouvernement, elles réaffirment leur volonté d’une collaboration de l’ensemble des acteurs pour le volet de l'évaluation des stages, une mesure prônée depuis plusieurs années par certaines fédérations étudiantes, rappellent-elles au passage. Une proposition réelle de plateforme nationale d’évaluation des lieux de stage permettant toujours la démarche d'amélioration de la condition et de la qualité de la formation des étudiants doit être entendue. Les problématiques liées à la réalisation des stages (indemnités, logement, transport…) doivent également être considérées et revalorisées pour chaque filière et appliquées sur chaque territoire, affirment-elles. 

Quotas étudiants : quelle prise en compte de leurs conséquences ?

Concernant les quotas d'étudiants revus à la hausse par le gouvernement pour répondre à la pénurie de soignants, ils posent des questions logistiques qu'il va falloir considérer, souligne encore les fédérations étudiantes : encadrement des étudiants (enseignants, formateurs et professionnels en stage), financement des formations, adaptation des locaux… Cette augmentation (des effectifs) doit se faire en fonction des besoins de chaque filière et de chaque des territoires en concertation avec les acteur·rice·s concernées, assurent-elles. Pour elles, ce nouveau protocole, positif sur le papier, manque encore cruellement de transparence sur les formations concernées mais aussi et surtout sur les moyens alloués et leur répartition entre les filières et les territoires.

La rédaction Infirmiers.com