Les IDEL, plus que jamais "seule alternative pour les soins de premiers recours", réclament plus de reconnaissance

L'Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS) des infirmiers de la région Auvergne-Rhône-Alpes réclame des pouvoirs publics plus de reconnaissance de l'action des infirmiers libéraux, en première ligne face aux conséquences de l'engorgement des services d'urgences.

Recourir aux infirmiers libéraux (IDEL) pour désengorger des services d’urgences sous tension et menacés par la période estivale : c’est ce qu’ont proposé plusieurs organisations représentatives de la profession, la Fédération Nationale des Infirmiers (FNI) réclamant, entre autres, la mise en place d’infirmiers de première ligne . C’est dans cette même ligne que s’inscrit l’Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS) des infirmiers de la région Auvergne-Rhône-Alpes, dont plusieurs élus appartiennent à la FNI, qui demande de reconnaître et financer les consultations de soins de premier recours.

L'IDEL comme "référent pour certains soins de premier recours"

L’été génère son lot de traumatismes et de désagréments, souvent bénins mais qui souvent pris en charge par les urgences, provoquant alors un engorgement systématique du service au détriment d’une prise en charge rapide des cas graves, parfois vitaux, rappelle l’URPS dans un communiqué. Une situation que la pénurie de soignants, couplée à la période estivale de congés, ne pourra qu’aggraver avec, notamment, des fermetures à prévoir dans certaines zones particulièrement en souffrance. Dans ce contexte, les IDEL craignent d’être plus que jamais la première – et seule – alternative pour les soins de premier recours, relève-t-elle. Aussi, dans la perspective d’un été cauchemardesque, l’URPS milite pour obtenir la reconnaissance et le financement des consultations des soins de premier recours, une proposition qu’elle juge simple et efficace à même de soulager les services d’urgences et traiter de manière fluide les soins de premier recours. Et de noter que, en pratique, les infirmiers se chargent d’ores et déjà de ce type d’interventions, les cabinets infirmiers assurant la continuité des soins lors de l’été, sans la moindre rétribution. L’infirmier libéral doit donc devenir aussi un référent pour certains soins de premier recours , martèle-t-elle.

La Rédaction d'Infirmiers.com