Mercredi 7 septembre, à la veille du lancement de Conseil national de la refondation (CNR), Emmanuel Macron a rappelé dans une vidéo diffusée lors du 43e congrès de la Mutualité la priorité accordée à la santé, plus particulièrement au « défi de l’accès aux soins ».
S’il était absent de l’événement – une première depuis 40 ans pour un président – le chef de l’État a notamment jugé qu’il n’était pas acceptables
les difficultés à trouver un médecin traitant sur le territoire français.
Renforcer l'accès aux soins pour tous
Trop nombreux sont aujourd'hui nos compatriotes à ne pas avoir de médecin traitant et à avoir de plus en plus de difficultés à avoir accès à des spécialistes
, a-t-il martelé. Pour lutter contre cela, il a insisté sur la nécessité de renforcer encore notre système de santé
, au-delà des milliards d’euros mobilisés dans le cadre du Ségur de la santé depuis 2 ans. Il a notamment souhaité renforcer l’accès à la santé partout et pour tous
, afin de permettre à tous d’avoir accès à un médecin où qu’ils résident ». Et en premier lieu les plus âgés, les malades chroniques et les personnes handicapées. En tout, 6 millions de Français n'auraient pas de médecin traitant. « Il faudra parfois trouver des accords pour rebâtir la continuité des soins sur une base qui sera, je l’espère, partagée et négociée
, a-t-il ajouté, alors que le CNR, qui doit être lancé aujourd'hui jeudi 8 septembre, fait déjà l’objet d’un boycott des oppositions. Ces propos font par ailleurs écho aux 60 politiques prioritaires
définies par le gouvernemrent pour ce début de mandat.
Donner plus de responsabilités aux paramédicaux
De son côté, le président de la Mutualité, Eric Chenut a prévenu que la juste répartition des professionnels ne suffira pas
à combler les lacunes, quand « plus de 5 millions de Français sont sans médecin traitant, dont 620 000 porteurs de pathologies chroniques, pour qui la perte de chance est réelle ». Il a notamment défendu la possibilité pour les paramédicaux d’assurer les suivis de patients, en particulier dans le cadre d’équipes de soins traitantes
. Cela permettra que les médecins puissent prendre en charge un nombre beaucoup plus important de patients
. A une condition : Il faudra accepter de dépenser plus pour dépenser mieux
, a néanmoins souligné Eric Chenut, car pour une transformation de cette ampleur, si on n’investit pas, il y aura des crispations, des blocages et ça ne marchera pas
.
La Rédaction d'Infirmiers.com avec l'AFP
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