1200 décès sont observés chaque année en France avant l’âge d’un an. Un taux de mortalité infantile, indicateur clé de la santé de la population, qui a nettement rebondi depuis 2012. C'est ce que relève une récente étude de l'Inserm (notamment) dont les résultats sont publiés dans le journal The Lancet Regional Health Europe et qui souligne l’importance d’approfondir la recherche des causes précises de ces décès.
Leurs résultats font apparaître qu'au cours de cette période d'étude, 53 077 décès de nourrissons de moins d'un an ont été enregistrés parmi les 14 622 096 naissances vivantes, soit un taux de mortalité infantile moyen de 3,63 pour 1 000 (4 chez les garçons, 3,25 chez les filles). Près d'un quart des décès (24,4%) sont survenus au cours du premier jour de vie et la moitié (47,8%) au cours de la période néonatale précoce, soit au cours de la première semaine suivant la naissance. Surtout, si le taux de mortalité infantile a fortement diminué de 2001 à 2005, puis de façon plus lente de 2005 à 2012, ce taux a ensuite nettement rebondi. Cette augmentation a fait passer la mortalité infantile de 3,32 en 2012 à 3,56 décès pour 1 000 naissances vivantes en 2019 (+7%).
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