La réforme des retraites , en vigueur depuis le 21 janvier 2014, promet d’être « douloureuse » pour les prochaines générations ! Elle instaure un allongement de la durée de cotisation pour pouvoir partir à la retraite à taux plein, c’est-à-dire avec un niveau de pension maximal.
Soyons clairs : un agent « actif » né en 1956 qui veut partir à la retraite en 2014, doit avoir cotisé 166 trimestres durant sa carrière, soit 41,5 annuités. Avec la réforme, un collègue plus jeune que lui, né en 1973, qui sera en âge de partir à la retraite en 2035, devra accomplir 172 trimestres, soit 43 annuités. C’est un an et demi de travail en plus ! Dans tous les cas, l’agent hospitalier pourra partir à la retraite même s’il n’a pas atteint le nombre de trimestres requis, mais sa pension subira une baisse définitive, que l’on appelle la « décote ».
Attention : Pour le calcul du nombre de trimestres, le temps partiel est pris en compte pour sa durée réelle. Si vous avez travaillé 6 ans à mi-temps, on ne retiendra que 3 ans, soit 12 trimestres, système qui pénalise particulièrement les femmes car elles occupent 80% des postes à temps partiel. La réforme en tient compte pour celles et ceux qui travaillent à temps partiel avec une faible rémunération. Avant, pour valider un trimestre, un salarié du privé à temps partiel devait totaliser au moins 200 heures payées au SMIC. Avec la réforme, on passe à 150 heures. Cette mesure ne concerne, hélas, que les femmes qui ont des très petits salaires.
Autre mesure, cette fois en faveur des mamans : avant la réforme, seul le trimestre de l’accouchement était retenu pour le calcul du nombre de trimestres comptant pour la retraite. Après la réforme, c’est la totalité du congé de maternité qui est prise en compte. C’est un petit pas en avant mais qui ne résout pas un problème majeur : l’inégalité des salaires entre hommes et femmes pendant la période active. On la retrouve évidemment au moment du départ à la retraite !
Autre grand volet de la réforme : la hausse des cotisations vieillesse que chacun de nous peut déjà constater sur sa feuille de paie : cette hausse a commencé en 2014, elle sera progressive jusqu’en 2017, l’augmentation totale de ces cotisations « vieillesse » sera de 0.3% sur 4 ans.
Tous ces efforts demandés à chacun n’augmenteront pas pour autant le montant des futures pensions. Il est donc indispensable pour chacun d’anticiper pour s’assurer un avenir plus serein. Une des solutions est de cotiser, pendant la vie, active à une complémentaire retraite. Le C.G.O.S propose aux agents hospitaliers une solution sûre et solide pour complémenter leur revenu à la retraite . Il s’agit de la Complémentaire Retraite des Hospitaliers, le 1er complément de retraite de la Fonction publique Hospitalière.
• Loi n° 2014-40 du 20 janvier 2014 garantissant l'avenir et la justice du système de retraites
RECRUTEMENT
Quand les "slasheurs" investissent l’hôpital
EMPLOI
Spécial "Recrutement et attractivité"
PARITÉ HOMMES-FEMMES
La loi renforçant l'accès des femmes aux responsabilités hospitalières est adoptée
RENDEZ-VOUS LE 9 MARS
Job dating 100% en ligne au CHU de Toulouse