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La dermocosmétique, l’alliée post-cancer

Publié le 08/10/2019
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cosmétique peau femme

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Près de 400 000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués chaque année en France.  Les traitements anticancéreux entraînent souvent des effets indésirables cutanés. Comment prendre en charge ces toxicités en oncologie ? Dans le cadre des JNIL 2019, Blanche Bevillard, infirmière et responsable des projets en chirurgie et en cancérologie chez La Roche-Posay, a exposé aux infirmiers libéraux présents les bienfaits de la dermocosmétique.

En oncologie, le recours aux produits dermocosmétiques aident à améliorer la qualité de vie du patient.

Deux patients sur trois sont touchés par les effets indésirables cutanés entraînés par les traitements tels que la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie, l’immunothérapie ou encore l’hormonothérapie. Ces effets indésirables sur les sites irradiés (sècheresse cutanée, radiodermite, syndrome mains-pieds, folliculite) peuvent avoir des répercussions psychologiques, physiques et sociales. Le recours aux produits dermocosmétiques aident à améliorer la qualité de vie du patient. Chef de projet en cancérologie et chirurgie, Blanche Bevillard est une ancienne infirmière : Quand je voyais des patients qui avaient de nombreux effets secondaires au niveau de la peau, j’étais souvent complètement démunie face à eux. Nous ne sommes pas assez au courant des gestes souvent très simples qui pourraient les aider à mieux supporter leur traitement. Pourtant, nombreux sont les laboratoires qui ont développé de bons outils. La dermocosmétique a fait ses preuves mais on ne sait pas comment la proposer ni quels produits utilisés.

79% des interrogés ont mieux supporté les traitements grâce aux soins de beauté et de bien-être

En 2018, la Fondation L’Oréal1 a réalisé une étude sur trois cent cinq patients atteints d’un cancer. Les patients provenaient d’hôpitaux, de cliniques privées, de centres de lutte contre le cancer. Le but de l’étude était de voir ce qu’ils connaissaient des soins de beauté et de bien-être et ce qu’ils en pensaient. Pour 92% des interrogés, les soins leur permettaient de se sentir mieux psychologiquement et d’avoir beaucoup plus confiance en eux ; pour 90%, ils leur permettaient de se sentir mieux physiquement. 79% des interrogés disent avoir mieux supporté les traitements grâce aux soins. C’est un pourcentage important quand on sait l’angoisse que peuvent provoquer les traitements anti-cancéreux, souligne Blanche Bevillard. Parallèlement, seuls 22% des patients connaissaient vraiment les soins de santé et de bien-être et 12% ont eu accès à ces traitements. Pourtant, dans la majorité des hôpitaux où j’ai pu me rendre, il y avait des soins de socio-esthétiques. Le problème, c’est le manque d’informations. Toutes les personnes concernées et toutes les personnes qui sont autour du patient doivent agir ensemble pour apporter la connaissance et les conseils nécessaires qui vont aider les patients à mieux vivre le traitement. Vous êtes celles qui pouvaient détecter le plus rapidement les effets secondaires, a ajouté Blanche Bevillard en s’adressant aux IDEL présentes dans la salle.

La Roche-Posay, premier centre thermal

La Roche-Posay est le premier centre thermal en Europe exclusivement dédié aux affections dermatologiques. Depuis 2008, 18 000 patients post-cancer ont bénéficié d’une cure de trois semaines. Les vertus de l’eau thermale permettent d’obtenir une meilleure cicatrisation après un cancer du sein par exemple. La cure peut être prescrite par un médecin et remboursée par la Sécurité Sociale.





Sur le site Internet de La Roche-Posay, les patients trouvent des réponses selon les étapes de leur maladie et ont accès à des soins de support comme la sophrologie et le pilates. La marque a collaboré avec des oncologues et des dermatologues afin d’établir des protocoles de soins. Les produits ont été testé pour être "efficaces et tolérants" sur des peaux extrêmement sensibles. Au cours du symposium, Blanche Bevillard a exposé quelques produits : Lipikar surgras et baume pour pallier aux effets de sécheresse, Cicaplast baume B5 pour éviter les brûlures post radiothérapie, Tolériane Ultra et Anthelios Ultra pour la photoprotection sur le visage. Des échantillons sont distribués dans les hôpitaux et les pharmacies afin que les patients puissent avoir "les bonnes informations sur les produits". Au-delà de l’hôpital, nous essayons d’enseigner les bonnes pratiques en organisant des ‘Derm Class’ durant lesquelles des influenceuses qui ont eu un cancer du sein échangent avec des dermatologues. Elles bénéficient d’un cours qui leur permettra d’apporter une expertise à leur communauté sur les réseaux sociaux. Nous organisons aussi des journées de rencontre entre patients dans une ambiance hors des soins et de l’hôpital, indique la représentante de la marque. Ces journées regroupent des sophrologues et des dermatologues autour d’ateliers pilates ou nutrition pour faciliter la mise en relation entre les patientes et les professionnels.

1- Enquête Odoxa pour la Fondation L’Oréal 24 septembre-3 octobre 2018-305 personnes touchées par un cancer.

Inès Kheireddine

Cet article est le compte-rendu du symposium "La prise en charge des toxicités cutanées en oncologie" organisé le 24 septembre 2019 par La Roche-Posay dans le cadre des JNIL 2019.
 



Source : infirmiers.com